Les alarmes non-fondées demeurent élevées à Montmagny
Yves Chayer, directeur du Service de protection contre les incendies de la ville de Montmagny.
À peu de choses près, le bilan de l'année 2013 du Service de protection contre les incendies de la ville de Montmagny s'apparente à celui de l'année précédente.
Des constantes ressortent du rapport d'activités que nous présentait le directeur du service, Yves Chayer, le 27 février. Ainsi, malgré les messages répétés, les mêmes problèmes persistent surtout en ce qui a trait aux alarmes non-fondées qui demeurent élevées, observe M. Chayer. Sur les 55 appels de système d'alarme environ 45 étaient non-fondés, souvent à cause d'un manque de prévoyance ou de connaissance sur le fonctionnement du système. Ça peut coûter des dizaines de milliers de dollars par année en salaires et en déplacement, souligne M. Chayer. C'est clair que la solution passe par une plus grande responsabilisation du citoyen par rapport à ce problème, au demeurant provincial, insiste le chef-pompier.
Au total, 154 appels ont été enregistrés à la caserne de Montmagny l'an dernier. Quelque 40 % d'entre eux provenaient de système d'alarme, 11 % étaient reliés à des accidents de véhicule (outil de désincarcération), 11 % à des incendies dans des commerces et des résidences, le reste concernait, entre autres, les feux de cheminés, etc.
Le plus gros incendie est survenu en juillet à l'usine Placages G.S. dans le parc industriel. Ce dossier est encore sous enquête, a indiqué M. Chayer.
Prévention
Bonne nouvelle, la prévention marque des points au sujet des avertisseurs de fumée. L'an dernier, 840 logements ont été visités pour un pourcentage de conformité de 80 %. Au début de l'opération, en 2007, seulement 60 % des foyers visités étaient conformes, signe que le message passe, révèle M. Chayer.
À surveiller en 2014, l'ouverture du site d'entraînement destiné aux pompiers de la région. Présentement en construction derrière le garage municipal, l'installation servira à pratiquer les interventions sur des bâtiments de grande dimension, ou encore dans des espaces clos ainsi que le déploiement sur les bâtiments résidentiels. Qui plus est, l'endroit pourrait devenir un site d'examen pour l'école nationale des pompiers du Québec. Du moins, une demande a été acheminée en ce sens, confirme le chef-pompier.