Les ambulanciers de Chaudière-Appalaches déplorent leurs conditions de travail

Selon ce que rapporte le Journal de Québec, les ambulanciers de la région de Québec et de la région de Chaudière-Appalaches qui sont affiliés à la Confédération des syndicats nationaux (CSN) déplorent les conditions de travail dans lesquelles ils doivent travailler. Selon les ambulanciers, ces conditions de travail mettraient la vie de certains usagers en danger.

Ils reprochent, entre autres, le maintient des horaires de faction qui stipulent que les ambulanciers doivent assurer une disponibilité en tout temps, sans nécessairement être à la caserne. Pour le président du syndicat des ambulanciers de Chaudière-Appalaches, Marc-Antoine Bilodeau, cette méthode entraine une augmentation des délais de réponse, alors que les employés doivent se diriger vers la caserne avant de se rendre vers les appels d’urgence.
 

Quant au vice-président régional de la Fédération de la santé et des services sociaux de la CSN, Denis Bertrand, il trouve inconcevable que les gens qui vivent en région aient moins de services que ceux qui demeurent dans les grands centres urbains. Selon le syndicat, les horaires de faction, jumelées à la surcharge de travail demandée aux ambulanciers, auraient également des impacts psychologiques sur les syndiqués, alors que de plus en plus d’entres eux ont recours à des services d’aide.

Les syndiqués de la CSN sont sans contrat de travail depuis le mois de mars 2015. Ils demandent maintenant le ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette, à venir se rassoir à la table de négociation. Si ce dernier refuse de s’engager dans des discussions autour d’une table centrale, la CSN menace de mettre en place des moyens de pression au cours des prochaines semaines.