José Soucy
À l'instar de leurs collègues des autres régions du Québec qui sont présentement en grève, les ambulanciers de Montmagny devraient sous peu tomber en grève d'ici quelques semaines.
C'est du moins ce qu'a confirmé le président de l'Association des travailleurs préhospitaliers (APTH-CSN), Fréderic Maheux à notre service de nouvelles lors d'un récent entretien téléphonique.
D'ailleurs, selon ce dernier, le mandat de grève aurait déjà été voté par la trentaine d'ambulanciers locaux, il ne resterait qu'à définir la date où le tout commencerait dans la région.
Cependant, comme partout ailleurs, les ambulanciers devront maintenir le service puisqu’il est jugé essentiel, néanmoins, d’autres moyens de pression seront exercés afin de démontrer le mécontentement de ceux-ci, mais devront à priori recevoir l’approbation du Tribunal administratif du travail. « Les moyens de pression s’exerceront de façon stratégique à la grandeur du Québec et toucheront Montmagny d’ici quelques semaines », a déclaré monsieur Maheux.
Selon les moyens envisagés, il pourrait par exemple ne pas avoir de facturation, le non-retour des escortes, c’est-à-dire que les ambulanciers refuseront de reconduire le personnel infirmier et les équipements lorsqu’il n’y a pas de patient à bord de l’ambulance, ce qui obligera ledit personnel à revenir en taxi.
D’autres moyens de visibilité seront également mis de l’avant afin de démontrer le mécontentement des paramédics.
Le litige à l’origine des moyens de pression porterait essentiellement sur le renouvellement des contrats de travail, les salaires, le régime de retraite ainsi que les horaires de faction.
Du côté des employeurs ambulanciers du Québec, on estime que le ministère de la Santé, dirigé par Gaétan Barette n’octroie pas la marge de manœuvre nécessaire pour négocier et conclure des ententes satisfaisantes, ce que le ministère refuse d’admettre puisqu’il estime le contraire.
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