Les experts de la Fondation des maladies du cur et de l'AVC veulent que davantage de personnes au pays sachent que leurs antécédents familiaux liés aux maladies cardiovasculaires sont le plus grand facteur de prédiction du risque génétique de maladie. En d'autres mots, cela signifie qu'une personne dont les antécédents familiaux incluent une maladie cardiovasculaire a un risque accru de souffrir d'une maladie du cur ou d'un AVC.
Pourtant, selon un récent sondage téléphonique, effectué auprès de 2 020 adultes au pays du 31 août au 17 septembre dernier, une grande portion de la population ne semble pas prendre cela sérieusement. Le sondage a révélé que la moitié des personnes savent que leurs antécédents familiaux incluent une maladie du cur ou un AVC, mais qu'un tiers d'entre elles n'ont pas consulté un médecin pour discuter avec lui des risques génétiques.
Pour certains, être au courant de leurs risques génétiques pourrait leur sauver la vie. « La recherche en génétique promet d'être la prochaine grande percée en médecine personnalisée et de déterminer la meilleure approche pour traiter, et potentiellement guérir, les maladies causées par nos gènes », soutient le Dr Robert Hegele, directeur scientifique du London Regional Genomics Centre et détenteur d'une chaire de recherche du Canada en génétique humaine
De plus, la Fondation a optimisé son Évaluation du risque cardiovasculaire pour inclure de nouvelles questions afin d'évaluer le risque de maladies héréditaires et les façons de l'atténuer. Le sondage a montré que 13 % des personnes qui connaissent leurs antécédents familiaux de maladie cardiovasculaire ont déjà fait l'Évaluation du risque cardiovasculaire.
Les maladies du cur et l'AVC sont deux des trois premières causes de décès au pays, occasionnant des coûts de plus de 20,9 milliards de dollars à notre économie.
Pour plus de détails, consultez le site fmcoeur.ca.