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Les écoles secondaires Louis-Jacques-Casault et Bon-Pasteur sont en queue de peloton dans le Palmarès des écoles publiques du Journal de Québec

L'école secondaire Louis-Jacques-Casault continue sa chute au Palmarès des écoles publiques du Journal de Québec paru récemment, puisqu'en 2016, elle ne récolte qu'une médiocre note de 4/10, soit une baisse de 0,2 point sur 2015.

Notons que depuis 2012, l'école secondaire magnymontoise a perdu 2,1 points sur 10, car elle se méritait à cette époque, une note de 6,1/10.

En 2013, elle avait baissé de 0,3 point pour se situer à 5,8, pour ensuite perdre 0,2 point en 2014 en se situant à 5,6/10.

C'est en 2015 que la chute fût plus drastique puisque la note globale pour l'école Louis-Jacques-Casault est tombée à 4,2 %, soit une baisse de 1,4 point.

Ainsi, l'école secondaire magnymontoise se situe en bas de la moyenne québécoise et même dans le peloton de queue du palmarès…

Par contre, le taux d'échec pour les cinq matières obligatoires — langue d'enseignement, langue seconde, histoire et éducation à la citoyenneté, science et technologie ainsi que mathématiques — est passé de 29 % en 2015-16 à 22,1 % en 2016.

Toujours selon le Journal de Québec, l'école secondaire Louis-Jacques-Casault en 2016 avait 725 élèves, dont 21,7 % étaient en retard – la proportion d'élèves ayant 16 ans ou plus en début de 4e secondaire, soit le pourcentage d'élèves plus âgés que la plupart de leurs camarades de classe – et 24,3 % étaient considérés comme EHDAA – la proportion d'élèves de 4e et de 5e secondaire considérés comme « handicapés ou en difficulté d'adaptation et d'apprentissage » et pour lesquels les écoles publiques reçoivent un financement supplémentaire.

Notons qu'un taux élevé d'élèves en retard et d'EHDAA peut expliquer en partie une moindre performance de l'école.

Pour ce qui est de l'école Bon-Pasteur de L'Islet, elle fait véritablement piètre figure au Palmarès du Journal de Québec puisqu'elle n'obtient en 2016, qu'une note de 2,3/10, la situant dans les 10 dernières écoles du palmarès en question.

Pour Bon-Pasteur, la descente s'accentue d'année en année, car, en 2013, elle récoltait 7,0/10, en 2013, 6,6, en 2014, 6,2, en 2015 4,8 pour finalement atteindre un maigre 2,3/10 en 2016.

Notons également qu'en 2016, il y avait 334 élèves, dont 24,8 % étaient en retard et 21,9 % étaient considérés comme EHDAA.

Quant à l'école secondaire de Saint-Paul-de-Montminy, elle obtient la note de 5,7/10, se situant dans la moyenne québécoise. Par contre, elle avait fait beaucoup mieux en 2015 avec une note extraordinaire de 8,1/10, ce qui avait été un bond de 3,2 points sur 2014 où l'école n'avait récolté qu'un maigre 4,9. En 2012, elle récoltait 5,5/10 et en 2013, 5,1.

Notons qu'en 2016, il y avait 149 élèves à cette école, dont 32,4 % étaient en retard et 35,6 % étaient considérés comme EHDAA.

Pour l'école secondaire de la Rencontre de Saint-Pamphile, elle se situe 2e dans le top 5 des meilleures écoles publiques dans la région de Chaudière-Appalaches avec une note de 6,8/10. Elle est ainsi en haut de la moyenne québécoise.

Rappelons que la cote globale sur 10 est une mesure qui a été développée par l'Institut Fraser afin de mesurer la performance des écoles en se basant principalement sur les résultats des élèves aux épreuves du ministère de l'Éducation tout en tenant compte de plusieurs autres données, notamment le taux de retard et l'écart entre les sexes.

Pour plus de renseignements, veuillez vous référer à l'adresse suivante : http://www.journaldequebec.com/actualite/education/PalmaresEcole

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