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Les embarcations UMA à l'assaut du fleuve !

La famille Lachance est bien connue de la population de Berthier-su-Mer et de la région de Montmagny. Cependant, c'est un peu moins connu qu'ils ont développé des bateaux de sauvetage en mer utilisés un peu partout dans la province.

Les embarcations UMA, qui signifie « espoir » en langue inuite, sont fabriquées pour résister à toutes les intempéries du climat nordique québécois. La UMA 17, premier bateau à voir le jour, est une embarcation rapide, légère et facile à manier, spécialement conçue pour les sauvetages dans des conditions climatiques extrêmes.

Les Lachance ont aussi développé un nouveau modèle plus imposant : la UMA 21. N'ayant que trois pieds de plus que la UMA 17, elle peut prendre jusqu'à 3000 livres en passagers et équipements.

La famille Lachance. Jean-François à droite La famille Lachance. Jean-François à droite.

Contrairement à la UMA 17, la UMA 21 peut seulement voyager en eau libre. Jean-François Lachance, des embarcations UMA, explique « Même si c'est léger pour une embarcation de ce type, c'est une embarcation qui est faite pour des sauvetages en eaux libres. Conditions difficiles, mais d'eaux libres. »

Les deux embarcations sont insubmersibles. Un mélange, parfaitement dosé, de résine d'époxy et de fibres d'innegra donne une coque très rigide et plusieurs calculs ont été faits pour que la conception des caissons et de la forme soit optimale. De plus, les bateaux ne peuvent pas se renverser. M. Lachance ajoute « L'avantage de la coque de la Uma, c'est qu'elle ne peut pas verser. Elle va se remplir avant de chavirer. » Elles se manient mieux, sont plus résistantes et coûtent moins cher d'entretien qu'un Zodiac.

Les bateaux de M. Lachance répondent aux normes de Transport Canada. Il vise cependant à atteindre les normes SOLAS, qui sont les normes fixées à l'international, qui sont un peu plus sévères que celle du Canada.

Plusieurs municipalités du Québec possèdent une UMA 17, dont Montréal, Lévis et Kuujjuaq. La compagnie est en pourparlers avec des villes de l'Ontario et des Maritimes pour y exporter leurs produits. Ses bateaux pourraient même être utilisés à des fins de plaisance dans un avenir rapproché.
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