Après s’être réunis récemment en assemblée générale virtuelle, les enseignantes et enseignants du Syndicat de l’enseignement de la Côte-du-Sud (SECS-CSQ) se sont prononcés en faveur d’un mandat de grève pouvant aller jusqu’à l’équivalent de 5 jours à utiliser au moment opportun, si le cadre financier du gouvernement n’évolue pas significativement au cours des prochaines semaines.
C’est par communiqué de presse que le tout a été dévoilé mercredi matin.
« Les membres nous disent clairement qu’ils sont exaspérés de la situation qui prévaut et qu’ils veulent que ça bouge aux tables de négociation. C’est le gouvernement qui voulait négocier en temps de pandémie, alors on s’attend à ce qu’il négocie pour vrai, car nous n’accepterons pas une entente au rabais. La situation en éducation était déjà difficile avant la pandémie, et les besoins sont encore plus criants qu’avant, surtout dans le contexte de pénurie de personnel que l’on connaît. On doit avoir de réelles avancées qui vont donner le signal clair qu’on veut attirer une relève et garder nos enseignants en poste », a rappelé Pascal Côté, président du SECS-CSQ.
Les syndicats affiliés à la Fédération des syndicats de l'enseignement (FSE-CSQ) et à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) feront le point en février sur la situation des négociations ainsi que sur les mandats reçus.
Rappelons que le personnel enseignant réclame notamment des améliorations significatives en ce qui concerne la composition des classes et les services aux élèves en difficulté. Il exige aussi un allègement de la tâche, de meilleurs salaires, de meilleures conditions d'entrée dans la profession et moins de précarité.