Jessica Guilbeault Laflamme et Shirley Cabal se trouvaient parmi les 120 étudiants qui ont assisté à la présentation du film «La langue à terre» et à la visioconférence de Charles Castonguay mercredi dernier au Cégep de La Pocatière. Visant d'abord des fins pédagogiques, cette initiative de M. Jean-François Vallée, professeur de l'Option Médias, a aussi permis aux étudiants de se sensibiliser au phénomène de l'anglicisation galopante de Montréal, du Québec et de la France!
Posant la question «Comment en sommes-nous rendus là, après plus de 35 ans d'une loi 101 qui devait faire du français la langue commune du Québec?», le film politique «La langue à terre» dénonce l'inertie tranquille des francophones, endormis dans une «paix linguistique» promise à la suite du référendum de 1995.
Après le documentaire, les étudiants on eu droit à la visioconférence de M. Charles Castonguay, auteur du livre «Le français, langue commune. Projet inachevé». Selon M. Castonguay, le concept de prédominance ou primauté du français, que le Canada veut imposer et qui conduit à un Québec bilingue, a miné l'idéal d'une langue commune.
Jessica Guilbeault Laflamme et Shirley Cabal ont reconnu qu'elles avaient appris beaucoup du documentaire et de la visioconférence: «Ça m'a bouleversée. À La Pocatière, on ne voit pas l'anglicisation, mais la situation se détériore de jour en jour. Il faut agir» de lancer Jessica quand nous l'avons rencontrée le lendemain de la présentation du film. Pour elle, la solution passe d'abord par une plus grande sensibilisation au phénomène.
Née en Colombie, Shirley Cabal réside au Québec depuis huit ans: «L'une des belles choses de la société québécoise, c'est d'avoir envie de se battre pour sa langue. La francisation des immigrants devrait donc être plus forte» affirme-t-elle.
«Il y a une nuance entre apprendre l'anglais et s'angliciser. Le français comme langue commune, c'est d'abord une question de volonté collective» de conclure M. M. Jean-François Vallée.
L'Expressionniste
Assistée de Jessica Lachontch, Jessica Guilbeault Laflamme veut relancer L'Expressionniste, le journal interne du Cégep de La Pocatière. Comme son nom l'indique, ce média permettait aux étudiants de s'exprimer sur divers sujets. À suivre!
Posant la question «Comment en sommes-nous rendus là, après plus de 35 ans d'une loi 101 qui devait faire du français la langue commune du Québec?», le film politique «La langue à terre» dénonce l'inertie tranquille des francophones, endormis dans une «paix linguistique» promise à la suite du référendum de 1995.
Après le documentaire, les étudiants on eu droit à la visioconférence de M. Charles Castonguay, auteur du livre «Le français, langue commune. Projet inachevé». Selon M. Castonguay, le concept de prédominance ou primauté du français, que le Canada veut imposer et qui conduit à un Québec bilingue, a miné l'idéal d'une langue commune.
Jessica Guilbeault Laflamme et Shirley Cabal ont reconnu qu'elles avaient appris beaucoup du documentaire et de la visioconférence: «Ça m'a bouleversée. À La Pocatière, on ne voit pas l'anglicisation, mais la situation se détériore de jour en jour. Il faut agir» de lancer Jessica quand nous l'avons rencontrée le lendemain de la présentation du film. Pour elle, la solution passe d'abord par une plus grande sensibilisation au phénomène.
Née en Colombie, Shirley Cabal réside au Québec depuis huit ans: «L'une des belles choses de la société québécoise, c'est d'avoir envie de se battre pour sa langue. La francisation des immigrants devrait donc être plus forte» affirme-t-elle.
«Il y a une nuance entre apprendre l'anglais et s'angliciser. Le français comme langue commune, c'est d'abord une question de volonté collective» de conclure M. M. Jean-François Vallée.
L'Expressionniste
Assistée de Jessica Lachontch, Jessica Guilbeault Laflamme veut relancer L'Expressionniste, le journal interne du Cégep de La Pocatière. Comme son nom l'indique, ce média permettait aux étudiants de s'exprimer sur divers sujets. À suivre!
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