C’est dans le cadre du 150e anniversaire des Fusiliers du Bas-Saint-Laurent que ces derniers ont rendu un hommage à la Ville de Montmagny et à sa population pour l’apport précieux des Magnymontois à la défense du Canada et pour son soutien au Régiment.
En effet, plusieurs hauts gradés du régiment bas-laurentien se sont récemment déplacés dans la capitale de l’oie blanche afin d’y rencontrer le premier citoyen de Montmagny, M. Rémy Langevin ainsi que les échevins.
L’histoire du régiment est officiellement lancée le 9 avril 1869, avec la refonte de la milice canadienne et la création de deux nouvelles unités, soit le Bataillon Provisoire de Rimouski et le Bataillon Provisoire du Témiscouata.
En 1870, les deux bataillons eurent à contrer les tentatives d’invasion de la part des Féniens, Irlandais des États-Unis.
Le 12 janvier 1883, ces deux unités fusionnent en une seule, soit le 89e Bataillon Témiscouata et Rimouski.
Le quartier général de cette nouvelle unité est installé à Fraserville, aujourd’hui Rivière-du-Loup, et dès lors se composait déjà du personnel des villages et villes de la région, dont Montmagny.
Le 89e Bataillon devient régiment le 4 mai 1900. Lors de la déclaration de la guerre des Boers, en Afrique du Sud, le 11 octobre 1899, des membres de l’unité se portent volontaires pour faire partie du premier contingent canadien.
La Première Guerre mondiale débuta en 1914 et le gouvernement mit alors en place 260 bataillons qui formèrent le Corps expéditionnaire canadien.
Le 27 septembre 1916, après six mois d'entraînement, le 189e bataillon s'embarque pour l'Angleterre. Arrivé à Liverpool le 6 octobre, le 189e Bataillon est amalgamé au 69e, puis incorporé au 150e, pour finalement se joindre le 27 octobre, au 22e Bataillon canadien-français, combattant dans les tranchées du Nord de la France.
Plusieurs militaires du 189e Bataillon se sont illustrés au cours de la guerre 14-18 dont le caporal Joseph Kaeble, et le lieutenant Jean Brillant qui ont été décorés à titre posthume de la plus haute décoration de l'Empire britannique, soit la prestigieuse Croix Victoria.
Le 1er avril 1920, lors d'une réorganisation générale de la milice, le 89e Régiment Témiscouata-Rimouski est remanié et devient le 1er octobre de la même année, Les Fusiliers du St-Laurent.
Durant la Seconde Guerre mondiale, le régiment est divisé en trois bataillons distincts. Le premier, appelé en service actif est chargé de la mise en place et de l'instruction des militaires au Camp 55 à Rimouski.
En 1943, il se rend dans les Maritimes, puis dans l'Ouest canadien et enfin outre-mer. Les deux autres bataillons de réserve se voient confier la surveillance des côtes de la péninsule gaspésienne sous le « Commandement de l'Atlantique ».
Dès 1943, le 3e Bataillon (R) couvre la Côte avec plus de 2 000 hommes.
En 1967, l'unité participa à plusieurs activités dans le cadre du Centenaire du Canada ainsi qu'à une première mission en Allemagne.
En avril 1968, le régiment redevient une unité indépendante du Royal 22e Régiment.
À partir des années 70, les unités de milice sont appelées à venir en appui aux autorités civiles, mentionnons : les Jeux olympiques à Montréal en 1976, la crise d'Oka en 1990 ainsi que la tempête du verglas en Montérégie en 1998.
Depuis les années 90, les membres de l'unité ont participé à différentes missions de paix sous l'égide des Nations Unies soit au Moyen-Orient, à Chypre, en Ex-Yougoslavie, au Congo, au Soudan et en Haïti.
Également, durant les années 90, d'autres militaires ont participé à des missions de l'OTAN en Bosnie. Enfin, à partir de 2000, l'unité a participé à des missions de l'OTAN en Afghanistan, entre 2004 et 2012.
Plus récemment, des membres de l'unité se sont déployés dans le cadre de l'Opération RÉASSURANCE, en Lettonie, au sein du Groupement tactique multinationale de l'OTAN.
Commentaires