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Les mauvais traitements psychologiques : un mal silencieux

Les mauvais traitements psychologiques, introduits en 2006 lors de la révision de la Loi sur la protection de la jeunesse, sont un mal silencieux qui peut avoir des impacts importants sur la sécurité et le développement des enfants. Voilà pourquoi, dans le cadre de son 13e bilan annuel, la direction de la protection de la jeunesse souhaite sensibiliser la population à ce fléau.

Les mauvais traitements psychologiques peuvent prendre différentes formes, comme l’indifférence, le dénigrement, le rejet affectif, les menaces ou l’exploitation. D’autres enfants sont touchés plus indirectement, comme lors d’un conflit sévère de séparation des parents ou lorsqu’ils sont témoins de violence conjugale. Les mauvais traitements psychologiques se manifestent dans les familles, sans égard aux classes sociales, à la scolarisation ou aux types de familles. L’enfant victime de mauvais traitements perçoit qu’il est mauvais, ne vaut rien, n’est pas aimé, n’est pas désiré, qu’il peut être en danger, en plus de se croire la cause de tous les problèmes de sa famille.
 

Les mauvais traitements psychologiques ont des répercussions sur le plan affectif, social, cognitif et physique des enfants. Certains présenteront de l’anxiété, des symptômes dépressifs importants, des troubles d’attention, des difficultés scolaires ou des troubles de comportements sérieux.

Dans la région de Chaudière-Appalaches, le nombre de signalements traités en 2015-2016 se situe à 4 282, ce qui est stable par rapport à l’année précédente. De ces signalements traités, 1 973 ont été retenus pour évaluation plus approfondie. Les signalements pour mauvais traitements psychologiques ont représenté 11,2 % des signalements totaux retenus, soit 220 signalements.

Pour ce qui est de la MRC de L’Islet, le nombre de signalements est demeuré identique à l’année précédente avec 52 signalements, alors que la MRC de Montmagny a vu son chiffre grimper de 85 signalements en 2014-2015 à 126 en 2015-2016.

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