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Les municipalités subissent la pression économique du gouvernement du Québec, selon l'interprétation de l'UMQ

Selon l'Union des municipalités du Québec (UMQ), les résultats du Palmarès des municipalités 2015, dévoilé le 12 mai par le Centre sur la productivité et la prospérité (CPP) de HEC Montréal, entrecoupe la mise en place des réformes proposées dans le Livre blanc municipal publié par l'UMQ en 2012.

L'UMQ déclare qu'une grande partie de la hausse des dépenses s'explique par un accroissement des objectifs gouvernementaux imposés aux municipalités. Au seul chapitre de la gestion des matières résiduelles, la dépense annuelle frôle le milliard de dollars. De plus, les dépenses liées à la rémunération de leurs employés ont également connu une croissance importante. Encore là, les municipalités n'ont pas les outils d'un gouvernement de proximité et demandent depuis des années au gouvernement du Québec de rééquilibrer le rapport de force dans leurs relations du travail.

L'UMQ dévoilera le 22 mai prochain les résultats d'une étude exhaustive, réalisée par Raymond Chabot Grant Thornton, sur l'évolution de la fiscalité et des finances municipales, lors d'un grand Forum sur la fiscalité et les finances dans le cadre de ses Assises 2015. Rappelons qu'elle a mené, au cours des dernières semaines, une série de cinq Grands Rendez-vous sur la fiscalité, où la question du contrôle des dépenses municipales a largement été traitée par les élues et les élus municipaux.

Depuis sa fondation en 1919, l'UMQ représente les municipalités de toutes tailles dans toutes les régions du Québec. Sa mission est d'exercer, à l'échelle nationale, un leadership pour des gouvernements de proximité efficaces et autonomes et de valoriser le rôle fondamental des élues et élus municipaux. Ses membres représentent plus de 80 % de la population et du territoire du Québec.

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