Aller au contenu

Les négociations sont commencées entre les syndicats de l'enseignement de Chaudière-Appalache et le gouvernement Couillard

À l'occasion du conseil des commissaires de la  Commission scolaire de la Côte-du-Sud qui s'est tenu le 18 novembre dernier, les syndicats  membres du Front commun ont annoncé aux commissaires que la négociation pour le renouvellement de leurs conventions collectives était bel et bien débutée et qu'ils se battraient pour que l'éducation devienne une véritable priorité au Québec.

Selon eux, depuis plusieurs années, et ce encore plus vrai avec les récentes coupures, les professionnels de l'éducation, le personnel de soutien scolaire ainsi que les enseignantes et enseignants tiennent l'école à bout de bras.

Ils affirment maintenant être à bout de souffle.

« La mission première de l'école, c'est l'éducation. Pour être en mesure d'accomplir cette mission, ça prend des ressources professionnelles pour réaliser des évaluations et offrir de l'accompagnement. Ça prend des services de soutien pour mettre en œuvre les plans d'intervention. Ça prend des enseignantes et des enseignants qui ont une tâche réaliste pour enseigner et accorder le temps nécessaire à chaque élève » d'expliquer M. Pascal Côté, président du Syndicat de l'enseignement de la Côte-du-Sud, affilié à la CSQ.

« Notre demande salariale, qualifiée « d'une autre époque » par le président du Conseil  du trésor, vise à récupérer et conserver notre pouvoir d'achat ainsi que leur pouvoir d'attraction et  de rétention du personnel, ce que nous considérons plus que légitime » de renchérir Mme Martine Robichaud, présidente du Syndicat Soutien Scolaire Bellimont, affilié à la CSN.

Par ce geste, les Syndicats membres du Front commun ont voulu signifier à leur employeur que l'heure est venue de combattre les politiques du gouvernement Couillard et qu'il est essentiel de ramener le financement du réseau de l'éducation à un niveau adéquat.
Commentaires