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Les paramédics de Montmagny sont en grève depuis le 14 juillet

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Alors que les paramédics de Québec affiliés à la CSN ont entamé, mardi matin, un mandat de grève, CMATV Nouvelles a appris que ceux de Montmagny travaillant pour Paraxion sont également dans la même situation depuis le 14 juillet dernier.

Selon le président de l’ATPH (CSN), M. Frederic Maheux, contacté par notre salle de nouvelles, le mandat de grève consiste essentiellement à un ralentissement des tâches administratives chez Paraxion et à une non-assistance des ambulanciers dans les urgences qui se résulte plus concrètement à laisser uniquement le personnel de l’hôpital accompagner les patients dans leur chambre à leur arrivée.

Les raisons de cet état de fait sont fortes simples ; on souhaite du côté de la partie syndicale le retour aux tables des négociations puisqu’on estime actuellement subir des reculs, notamment sur la sécurité et l’ergonomie des ambulances.

Rappelons au passage que les ententes précédentes entre les ambulanciers locaux et Paraxion sont échues depuis déjà septembre 2020.

« Depuis le début des démarches du renouvellement des conventions collectives, nous avions tous espoir de conclure rapidement un règlement, et ce, sans devoir utiliser les moyens à notre disposition pour faire débloquer les négociations. Devant ce malheureux blocage qui perdure, nos membres ont fait le choix de déclencher la grève qui a récemment débuté, et ce, pour une durée indéterminée », a déclaré Frédéric Maheux, président de l’ATPH (CSN).

S'il n'y a pas d'avancement dans les négociations sous peu, une intensification des moyens de pression débutera en septembre prochain.

« Il faut forcer les choses à bouger. Cette grève est une première étape. Si les employeurs, le Conseil du trésor et le ministère de la Santé et des Services sociaux continuent de nous manquer de respect en nous ignorant, nous n'aurons d'autre choix que d'intensifier nos grèves tout en respectant les services essentiels. Qu'ils cessent de se renvoyer la balle ! », a conclu avec force M. Maheux.

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