Des représentants de la section locale de la Fraternité des travailleurs et travailleuses du préhospitalier du Québec (FTPQ, section locale SCFP 7300) de Saint-Jean-Port-Joli se sont rendus directement au bureau de circonscription à Montmagny de la députée de Côte-du-Sud, Mme Marie-Ève Proulx pour faire passer leurs messages.
En effet, en matinée lundi, les paramédics ont fait savoir aux représentantes de la députée qu'ils étaient sans convention collective depuis plus d'un an et demi, mais surtout que l'horaire de faction des paramédics de Saint-Jean-Port-Joli devait être remplacé par un horaire régulier.
Les paramédics sont demeurés dans le bureau de la députée pendant 10 minutes, et ce, pour illustrer le délai de mise en route d'une ambulance lorsque les paramédics qui y sont affectés sont sur des horaires de faction.
Suite à l'accueil froid qu'ils ont reçu, les paramédics de la FTPQ ont l'intention de continuer à faire pression jusqu'à ce que le gouvernement de la CAQ entende raison.
« Il faisait tempête lundi, alors imaginez ce que ce délai peut devenir dans ces conditions. Être dérangé dans sa journée de travail pendant 10 minutes peut sembler long, mais imaginez ce que peut ressentir une personne qui attend l'ambulance en tenant la main d'un de ses proches qui est en détresse… Attendons-nous un drame pour bouger ? », a déclaré avec conviction M. Stéphane Lévesque, président de la FTPQ de Saint-Jean-Port-Joli en s'adressant au personnel de la députée lors de la visite surprise.
En plus du retrait des horaires de faction, les paramédics veulent un contrat de travail négocié. Ils demandent notamment un changement de la structure salariale en plus d'augmentations de salaire substantielles pour chacune des années du contrat, des mécanismes pour assurer la prise d'une période de repas pendant leur quart de travail, des améliorations au régime de retraite visant à baisser l'âge de la retraite, une baisse du coût des assurances collectives et l'abolition des horaires de faction.