Les quatre candidats du NPD dans l'Est-du-Québec ont présenté leurs priorités et rappelé leurs réalisations lundi matin à Rimouski, lors du lancement régional de la campagne néo-démocrate.
Le bilan régional comprend notamment le maintien des quatre circonscriptions et un travail rigoureux dans le dossier du projet de port pétrolier au large de Gros-Cacouna qui a mené à l'abandon du projet après que l'absence d'avis scientifique ait été démontrée. Les néo-démocrates ont également été en première ligne des combats pour l'assurance-emploi et la lutte contre les coupes à Postes Canada.
D'après Philip Toone, candidat dans Gaspésie-Les Îles-de-la-Madeleine, leurs interventions auront entre autres permis de sauver le service de train passager de VIA Rail dans l'est du pays. Les défis sont nombreux dans le domaine des transports pour l'Est-du-Québec et ce dossier restera une priorité pour eux.
Le NPD réitère également son engagement à abolir la réforme de l'assurance-emploi. Selon les quatre candidats, la caisse de l'assurance-emploi a été créée pour offrir un filet de sécurité aux travailleurs et leur famille en échange de leurs cotisations, mais malheureusement, cela n'a pas empêché les conservateurs et les libéraux de puiser à tour de rôle dans les fonds pour financer leurs mauvaises décisions budgétaires.
François Lapointe, candidat dans Montmagny-L'Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, soutient que les PME sont le moteur de la création d'emplois dans les municipalités. Il affirme que son parti a obtenu des promesses de réduction d'impôt pour les PME et une diminution des frais de transactions par carte de crédit imposée aux commerçants, mais qu'il est trop peu trop tard de la part des conservateurs. Selon lui, un gouvernement NPD ferait mieux et plus rapidement.
Les néo-démocrates ont rappelé le besoin pressant de revoir les processus d'évaluation environnementale, charcutés par les conservateurs.
Les candidats ont conclu en affirmant qu'ils sont sûrs de remporter la totalité des sièges de l'Est-du-Québec. Selon eux, à travers leurs régions, comme partout ailleurs au pays, ils constatent que les électeurs sont prêts pour du changement à Ottawa.