Dans le cadre de l’assemblée générale annuelle (AGA) de la Fédération de l’UPA de la Chaudière-Appalaches, quelque 170 délégués se sont réunis au Centre Caztel de Sainte-Marie, afin de faire le bilan des points marquants lors de la dernière année.
Dans un premier temps, le président de la Fédération de l’UPA de la Chaudière-Appalaches, M. James Allen, a été réélu.
En avant midi, les participants et les participantes se sont prononcés sur une douzaine de résolutions, lesquelles guident les actions de la Fédération tout au long de l’année. Plusieurs échanges animés ont eu lieu, notamment afin de mieux protéger les terres cultivées et cultivables et ainsi, limiter les pertes de la zone agricole. Les projets éoliens, les lignes électriques et les normes environnementales toujours plus restrictives ont fait partie des éléments observés qui ne cessent de mettre de la pression sur le territoire agricole.
Les écofrais, entrés en vigueur le 1er octobre 2023 avec le Règlement sur la récupération et la valorisation de produits par les entreprises (RRVPE), sont dorénavant appliqués dans les coûts des produits d’alimentation animale ensachés. Cette pratique, utilisée au Québec, n’est pas observée chez nos voisins ontariens ou du sud, ce qui a suscité plusieurs discussions.
En après-midi, le président M. James Allen a salué la résilience dont les producteurs et les productrices ont encore dû faire preuve après une saison fortement compromise par les conditions météorologiques difficiles. Il a souligné l’importance à accorder aux changements climatiques, puisque tous peuvent en témoigner, et comment ceux-ci compromettent l’avenir du notre garde-manger collectif. M. Allen a aussi ajouté que les instances gouvernementales doivent s’adapter à ces changements, en proposant des programmes d’aide mieux adaptés aux nouveaux enjeux avec lesquels les producteurs et les productrices doivent à présent conjuguer.
M. Paul Doyon, 1er vice-président général de l’UPA, a rappelé l’importance de se mobiliser afin de mieux protéger le territoire agricole, continuellement mis sous pression, et qu’il ne représente que 2 % du territoire du Québec. M. Doyon a aussi mentionné qu’il est de plus en plus difficile pour la relève agricole de non seulement accéder aux terres de qualité, mais de vivre décemment de la profession d’agriculteur sans un revenu d’appoint.