Pour souligner la fin de leur convention collective, qui venait à échéance le 31 mars, les enseignantes et les enseignants du cégep de La Pocatière et du CÉC de Montmagny ont tenu une ligne de piquetage symbolique sur l'heure du diner afin de rappeler leurs revendications dans le cadre de la présente négociation.
Pour M. Éric Ouellet, président du Syndicat des enseignantes et des enseignants des campus de La Pocatière et de Montmagny (SEECLPM), il est important de rappeler les demandes et la volonté d'obtenir une amélioration des conditions de travail des enseignantes et des enseignants. « La pérennité du réseau collégial sur l'ensemble du territoire est un gage du développement social, culturel et économique et il passe aussi par de bonnes conditions d'enseignement. Particulièrement dans un contexte de région, nous revendiquons entre autres moins de précarité et plus de soutien pour les étudiantes et les étudiants en situation de handicap. »
Pour le SEECLPM, cette négociation survient dans un contexte d'austérité imposé par le gouvernement, alors que des compressions menacent les services publics, dont l'éducation, et les mécanismes de développement et de solidarité sociale dont le Québec s'est doté au fil des ans. « Le Conseil du trésor propose un gel des salaires alors que ceux-ci ont pris un retard par rapport au coût de la vie et il propose un recul de nos droits liés à la retraite. C'est tout à fait inacceptable. Dans notre cégep, on voit déjà l'effet manifeste de l'austérité gouvernementale : des coupures importantes et récurrentes resserrent et restreignent drastiquement le bon fonctionnement des programmes et des départements. Encore une fois, personne ne peut nier que les services directs aux étudiants sont touchés », ajoute M. Ouellet.
Le SEECLPM, affilié à la FNEEQ-CSN, est représenté par l'Alliance des syndicats des professeures et des professeurs de cégep (ASPPC) qui regroupe 20 500 membres, soit l'ensemble du corps professoral des cégeps publics.
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