Les enseignants du Cégep de la Pocatière ont participé mercredi dernier, entre 12h et 13h, à un piquetage symbolique pour souligner la fin de leur convention collective, qui venait à échéance le 31 mars, et dénoncer le retard pris par leur table sectorielle dans sa négociation avec le gouvernement.
«Il s'agit d'un piquetage léger et légal, accepté par un vote secret des enseignants, qui ne perturbe pas les activités du Cégep. C'est une activité de mobilisation pour faire avancer les négos» de préciser M. Éric Ouellet, président du Syndicat des enseignantes et des enseignants des campus de La Pocatière et de Montmagny (SEECLPM).
Selon M. Ouellet, les enseignants des cégeps ont accumulé un retard salarial de 7% par rapport à ceux du privé et à leurs homologues ontariens: «Et si on accepte l'augmentation de 3% sur cinq ans proposée par l'employeur, notre retard se situera à 11% dans cinq ans» ajoute-t-il.
En région, le retard salarial ne représente pas la seule préoccupation des enseignants: il en va aussi de la survie de leur cégep: «Avec le dernier budget provincial, on parle d'un manque à gagner de l'ordre de 500 000$ pour le Cégep de La Pocatière. Il faut ajouter à ce montant les coupures de 180 000$ qui étaient déjà prévues pour l'an prochain. Dans notre cégep, on voit déjà l'effet manifeste de l'austérité gouvernementale: des coupures importantes et récurrentes resserrent et restreignent drastiquement le bon fonctionnement des programmes et des départements. Par exemple, on coupe dans les frais de conférenciers, le matériel didactique et le transport étudiant. Encore une fois, personne ne peut nier que les services directs aux étudiants sont touchés» explique M. Ouellet.
«La pérennité du réseau collégial sur l'ensemble du territoire est un gage du développement social, culturel et économique et il passe aussi par de bonnes conditions d'enseignement. Particulièrement dans un contexte de région, nous revendiquons entre autres moins de précarité et plus de soutien pour les étudiants en situation de handicap» de conclure le président du SEECLPM.
Photo : Les enseignants du Cégep de La Pocatière ont manifesté mercredi dernier sur l'heure du dîner.
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«Il s'agit d'un piquetage léger et légal, accepté par un vote secret des enseignants, qui ne perturbe pas les activités du Cégep. C'est une activité de mobilisation pour faire avancer les négos» de préciser M. Éric Ouellet, président du Syndicat des enseignantes et des enseignants des campus de La Pocatière et de Montmagny (SEECLPM).
Selon M. Ouellet, les enseignants des cégeps ont accumulé un retard salarial de 7% par rapport à ceux du privé et à leurs homologues ontariens: «Et si on accepte l'augmentation de 3% sur cinq ans proposée par l'employeur, notre retard se situera à 11% dans cinq ans» ajoute-t-il.
En région, le retard salarial ne représente pas la seule préoccupation des enseignants: il en va aussi de la survie de leur cégep: «Avec le dernier budget provincial, on parle d'un manque à gagner de l'ordre de 500 000$ pour le Cégep de La Pocatière. Il faut ajouter à ce montant les coupures de 180 000$ qui étaient déjà prévues pour l'an prochain. Dans notre cégep, on voit déjà l'effet manifeste de l'austérité gouvernementale: des coupures importantes et récurrentes resserrent et restreignent drastiquement le bon fonctionnement des programmes et des départements. Par exemple, on coupe dans les frais de conférenciers, le matériel didactique et le transport étudiant. Encore une fois, personne ne peut nier que les services directs aux étudiants sont touchés» explique M. Ouellet.
«La pérennité du réseau collégial sur l'ensemble du territoire est un gage du développement social, culturel et économique et il passe aussi par de bonnes conditions d'enseignement. Particulièrement dans un contexte de région, nous revendiquons entre autres moins de précarité et plus de soutien pour les étudiants en situation de handicap» de conclure le président du SEECLPM.
Photo : Les enseignants du Cégep de La Pocatière ont manifesté mercredi dernier sur l'heure du dîner.
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