Recevant de nombreuses doléances de quadistes qui se plaignent de ne pouvoir accéder à Saint-Jean-Port-Joli en hiver, l'Association Quad L'Oie Blanche recommande aux intéressés d'adresser leur récrimination directement à la Municipalité.
M. Yvon Caron, le président de l'association, rappelle que son organisme a effectué tous les efforts possibles pour qu'un tel accès se concrétise. La Municipalité a reçu plusieurs demandes formelles pour utiliser la route Marichon et le 2e Rang, demandes accompagnées de pétitions des commerçants: «Mais la Municipalité à toujours refusé. Saint-Jean-Port-Joli n'est pas très réceptive à nos demandes, contrairement aux autres localités de la région» de dire M. Caron.
En saison estival, le problème ne se pose pas, car l'Association Quad L'Oie Blanche peut compter sur la collaboration des propriétaires terriens: «Nous tenons d'ailleurs à les remercier» ajoute M. Caron.
Malheureusement, ces chemins sont inaccessibles en hiver et leur entretien impossible.
À deux reprises, soit en 2013 et 2014, la Municipalité de Saint-Jean-Port-Joli a refusé d'accéder à la demande de l'Association Quad L'Oie Blanche, évoquant d'abord une question de sécurité.
Pour accéder aux divers services (restauration, essence, etc...) disponibles dans le secteur de l'autoroute 20 à Saint-Jean-Port-Joli, les quadistes doivent emprunter la route Marichon sur deux à trois kilomètres et le 2e Rang sur une distance quasi identique.
Avant de prendre position, les élus ont demandé un avis à la Sûreté du Québec qui leur a déconseillé de donner le feu vert, question de sécurité. Le conseil municipal a respecté cet avis, estimant qu'un partage de la route quad/auto sur cinq ou six kilomètres pouvait s'avérer dangereux.
Les élus évoquent aussi l'acceptabilité sociale: les résidants du secteur veulent-ils des quadistes? Faudrait leur poser la question.
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