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Les transporteurs scolaires réclament 12 millions $ au gouvernement pour le transport électrique.

crédit Groupe CNW - La Compagnie Électrique Lion

La Fédération des transporteurs par autobus (FTA) lance un cri d'alarme au gouvernement du Québec, en lui déposant une facture salée de 12 millions de dollars. 

Ce montant représente les pertes subies par 137 transporteurs scolaires qui exploitent des autobus électriques à travers la province durant l'année scolaire 2024-2025.

Le président-directeur général de la Fédération des transporteurs par autobus, Luc Lafrance, dénonce un virage imposé par le gouvernement vers l’électrification, suivi d’un retrait unilatéral du soutien financier. Résultat : des dizaines de transporteurs ont roulé à perte cette dernière année, une situation jugée « intenable » par la Fédération.

Le problème découle de la réduction du programme de soutien à l’électrification (mesure 30400), qui est passé de 12 900 $ à seulement 5 000 $ par circuit. Or, les audits financiers démontrent qu’un autobus électrique coûte en moyenne 14 000 $ de plus à opérer qu’un autobus thermique, créant un manque à gagner de 9 000 $ pour chacun des 1 336 circuits électriques en fonction.

Depuis 2021, l’achat d’autobus électriques est obligatoire pour remplacer les modèles thermiques, mais les coûts d’opération, eux, restent plus élevés. De plus, les transporteurs viennent d’apprendre que l’indexation de leurs contrats sera de seulement 0,58 %, bien en deçà de l’augmentation réelle de leurs dépenses.
 

La Fédération des transporteurs par autobus des transporteurs par autobus prévient que, sans un appui d’urgence et un cadre de financement clair et prévisible, il sera difficile de garantir un service de transport scolaire de base.

La Fédération des transporteurs par autobus espère que cette démarche incitera enfin le gouvernement à s’engager concrètement pour assurer la viabilité du transport scolaire électrique.
 

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