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Liaison par autocar au Bas-Saint-Laurent: le PQ estime que Québec doit intervenir pour maintenir et assurer ce service essentiel

www.orleansexpress.com

Au lendemain de l’annonce de Keolis Canada, qui suspendra dès le 7 février toutes ses liaisons par autocar autres que celles menant à Montréal, à Québec et à Rimouski, le Parti Québécois estime que le gouvernement du Québec a le devoir d’intervenir pour que soit maintenu ce service essentiel pour les régions.

Son porte-parole en matière de transports, le député des Îles-de-la-Madeleine, M. Joël Arseneau, souhaite entendre à ce sujet le ministre des Transports, M. François Bonnardel ainsi que sa collègue responsable de la région de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, Mme Marie-Eve Proulx.

En bref selon le député :

-Le transport par autocar, accessible et abordable, est un service essentiel pour les citoyens des régions, notamment ceux de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine; il doit absolument être maintenu.
-C’est la responsabilité du gouvernement de s’assurer que l’entreprise continue d’offrir les services pour lesquels elle s’est engagée par contrat.
-Les ministres Bonnardel et Proulx doivent rapidement faire connaître leurs intentions.

Selon les dires du député péquiste, Keolis Canada, propriétaire d’Orléans Express, dit être forcée d’agir ainsi en raison de la pandémie qui a fait fondre son achalandage.

« Évidemment, c’est difficile pour tout le monde, pour tous les secteurs, dans toutes les régions; les transports, notamment les transports interurbains, n’y échappent pas. Il n’en demeure pas moins qu’en région, le service d’autocar est essentiel – pour les jeunes, les aînés, pour se rendre à un rendez-vous médical, pour la livraison de colis… Même pour nos agriculteurs, qui s’en servent pour faire circuler leurs produits en région ! », a énuméré le député Arseneau ajoutant que le transport par autocar, en plus d’être accessible et abordable, a comme effet de réduire le nombre de voitures sur les routes, donc les émissions de GES.

Joël Arseneau note par ailleurs que l’annonce de Keolis survient au lendemain d’une rencontre prévue avec le ministre des Transports, de laquelle rien n’a filtré.

« On ne sait pas ce que pense le ministre Bonnardel. On ne sait pas ce que pense sa collègue responsable de la région, Marie-Eve Proulx. Pourquoi ce silence assourdissant, alors que Keolis abandonne la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine ? Ont-ils jeté l’éponge ? Le cas échéant, pourquoi, compte tenu du fait que le gouvernement soutient le transport aérien interrégional depuis le début de la pandémie ? », s’est il questionné.

Souhaitant des réponses rapidement, Joël Arseneau insiste cependant sur le fait que le service doit être maintenu, et ce, dans toutes les régions.

Il rappelle en terminant que Keolis Canada s’est engagée par contrat à offrir un service minimal en Gaspésie, en échange de l’exclusivité de la ligne Montréal-Québec.

« Et c’est la responsabilité du gouvernement de s’assurer que l’entreprise respecte ses engagements », a-t-il conclu.

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