Le candidat du Bloc Québécois dans Montmagny-L'Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, Louis Gagnon, a souligné que l'accord du bois d'uvre a pris fin le 12 octobre dernier.
« Cet accord-là a été signé en 2006 et il prévoyait qu'un état ou une province puisse en être exempté, ce que l'on souhaite. Cela peut se faire uniquement si le Canada dépose un dossier pour démontrer que cela ne sera pas nuisible pour le marché américain. Le gouvernement d'Ottawa ne l'a jamais fait malgré les nombreuses demandes de l'industrie québécoise de la forêt », explique Louis Gagnon.
Le candidat bloquiste exige que le gouvernement conservateur fasse reconnaitre que le régime forestier québécois n'est pas un avantage indu consenti à l'industrie forestière par le gouvernement du Québec lors des négociations à venir en vue du renouvellement de l'accord sur le bois d'uvre résineux.
« La guerre commerciale pourrait reprendre dans un an, c'est le temps de mettre la pression nécessaire pour gagner. Pour cela, il faut un parti qui ne sacrifiera pas les intérêts des producteurs forestiers québécois en faveur de ceux de l'Ouest. Et ce parti, c'est le Bloc Québécois », a poursuivi Louis Gagnon.
Le candidat du Bloc Québécois rappelle que la région a été délaissée par le gouvernement de Stephen Harper. L'exploitation forestière et la transformation des produits du bois constituent une part importante de l'économie du Québec et de la région. Or, lors de la crise de 2008-2009, alors que le gouvernement Harper consentait 13 milliards de dollars à l'industrie de l'automobile ontarienne, il n'accordait que quelques millions de dollars à celle de la foresterie québécoise.
« Il faut se battre pour faire avancer nos intérêts forestiers à Ottawa. Ça va prendre une équipe de députés du Québec prête à se battre tous les jours pour que le Québec soit exempté du prochain litige. Je compte bien être de cette lutte, car un seul parti s'est engagé à faire ça et c'est le Bloc Québécois », conclu monsieur Gagnon.