À la vieille du déclenchement officiel des élections fédérales, le candidat bloquiste de la circonscription de Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, Louis Gagnon veut proposer des solutions environnementales pour la région, et ce, non pas comme fardeau, mais bien comme moteur économique.
Ce dernier considère ainsi que notre région a une opportunité sans pareille à saisir et il compte bien aller chercher l’argent qu’on envoie au fédéral pour construire des projets à long terme dans la région, tels que : la plantation d’arbres, la maximisation de la biométhanisation, la dénonciation du plastique à usage unique, l’électrification des transports, l’innovation et la technologie, le tourisme vert, et tellement d’autres encore.
« En économie, la loi de l’offre et de la demande s’applique. C’est parfois étrange de constater à quel point nos gouvernements sont déconnectés de la réalité. Les gens de la région veulent des investissements en environnement pour faire croître l’économie, mais tout ce qu’on nous propose c’est soit de l’énergie sale, soit rien. Imaginez ce qu’on aurait pu faire avec les 5 milliards que les Libéraux ont mis dans un pipeline rouillé? », a affirmé le candidat du Bloc.
Selon lui, tous les paliers de gouvernement doivent s’attaquer au changement climatique et le fédéral ne doit pas y faire exception.
« On va tirer les bonnes ficelles pour faire croître notre région avec une vision à long terme au niveau du développement durable, même si on sait que le Canada est un état pétrolier. Les conservateurs, les libéraux et le NPD naviguent dans des partis qui comptent sur le pétrole comme moteur économique. Ça coûte cher au Québec. C’est une erreur. Il faut en sortir, pas s’enfoncer. Quand le Québec sera indépendant, on pourra faire des pas encore plus grands pour notre environnement », a ajouté le principal intéressé.
Louis Gagnon promet par ailleurs de faire une campagne électorale écoresponsable, tout en lançant une flèche à son principal adversaire, le conservateur Bernard Généreux.
« Une preuve qu’on veut être écoresponsable dans notre campagne électorale, nous allons éviter les dépliants papier et donner aux électeurs une alternative écologique dont nous vous réservons la surprise. Ça ne semble peut-être pas grand-chose, mais nous croyons le symbole fort. Les dépliants c’est d’une autre époque et je pense que lorsque les gens reçoivent, par exemple, toute la paperasse du député sortant Généreux – publicité électorale déguisée et payée avec notre argent – ils ne lisent pas ça et se demandent surtout à quel point c’est de la pollution inutile », a conclu le bloquiste.