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Malgré sa signature du manifeste de la CAQ, Marie-Eve Proulx a été membre du Parti Québécois de 2014 à 2017

Quelques contradictions se pointent du côté de la candidate de la Coalition avenir Québec de Côte-du-Sud, Marie-Eve Proulx.

En effet, après avoir signé le manifeste de la CAQ en 2011 et après avoir affirmé qu'elle ne cachait pas ses affinités avec la formation politique de François Legault depuis maintenant quelques années en invoquant l'intégrité, la transparence ainsi que l'innovation comme étant les principales valeurs qu'elle partage avec le parti, CMATV Nouvelles a découvert, par l'entremise du site du Directeur général des élections, que madame Proulx a été membre du Parti Québécois de 2014 à 2017.

Confrontée à cet état de fait, Marie-Eve Proulx n'a pas cherché à se défiler en soutenant qu'en 2014, une personne qu'elle connait bien l'avait approché afin de lui vendre une carte de membre de l'association péquiste de Côte-du-Sud.

« Il fallait que je l'essaie. Je pensais que c'était ma formation politique. J'ai voté oui en 1995 et j'ai toujours pensé que le PQ était ma formation politique. Et, finalement, je me suis aperçu que non. »

Plus précisément, après avoir essayé la CAQ en 2011, cette dernière a eu ses enfants ce qui l’a sortie de la politique partisane pour le provincial. À ce moment, elle n’était plus sûre de rien.

On l’a alors approchée en 2014 afin que celle-ci devienne membre du Parti Québécois, chose qu’elle a acceptée.

Questionnée suite à la révélation de cette adhésion à savoir si elle était souverainiste, madame Proulx a indiqué à CMATV Nouvelles qu’elle n’avait jamais eu de position franche sur la question en déclarant qu’elle se considère davantage comme nationaliste.

« Au Parti Québécois, je l’ai essayé, mais je n’ai pas milité… Je n’ai rien fait! », a indiqué Marie-Eve Proulx.

Interrogée également à savoir pourquoi elle ne se reconnaissait pas au sein du Parti Québécois, la candidate caquiste a fait remarqué que bien qu’elle se considère comme une sociale-démocrate et progressiste, donc de centre gauche, elle s’était rendu compte que le Parti Québécois s’éloignait des priorités et des préoccupations des citoyens, et qu’il manquait de connexion avec la population.

« Moi, je crois vraiment que tu peux être à gauche tout en ayant une gestion de l’État efficace plus à droite. Mes idées sont progressistes, mais, point de vue de la gestion, je suis très à droite, je cherche l’efficacité, » a expliqué la principale intéressée.

Elle considère le candidat économiste caquiste de Saint-Jérôme comme un homme de centre

Questionnée lors d’une précédente entrevue à CMATV sur l’orientation politique de sa formation, Marie-Eve Proulx a soutenu que la Coalition avenir Québec était située au centre de l’échiquier politique et qu’elle était à l’aise avec cette position.

Interrogée également sur la nomination de l’économiste reconnu pour ses positions de droite économique, Youri Chassin dans Saint-Jérôme, à savoir plus particulièrement où elle pensait que celui-ci se situait sur l’échiquier politique, la politicienne de 41 ans a déclaré d’emblée que le nouveau candidat caquiste était de centre.

Crédit Photo: Radio-Canada

« Il est très de centre, c’est quelqu’un que je connais bien Youri Chassin. C’est quelqu’un qui veut une efficacité de l’État, qui veut requestionner les modes et les façons de faire et puis là-dessus, on se rejoint monsieur Chassin et moi. Au niveau économique, c’est vrai, il a des positions plus à droite. Via l’institut économique de Montréal, il a eu des positions plus à droite par le passé, » a conclu Marie-Eve Proulx.

 

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