Page Facebook de STOP oléoduc
Le 17 mars prochain, les comités STOP oléoduc de Kamouraska, de Témiscouata et de Montmagny-L’Islet invitent les citoyens de la région à une marche citoyenne afin de montrer leur opposition au projet oléoduc Énergie Est. Cette marche aura lieu lors de la séance du Bureau des audiences publiques sur l’environnement. Cette dernière consultation, qui vient clore la première partie des audiences sur le projet d’oléoduc, abordera la question de l’acceptabilité sociale.
« Tous les citoyens de la région qui croient que le projet oléoduc Énergie Est ne devrait pas voir le jour peuvent converger vers le stationnement de la cathédrale de La Pocatière, ce jeudi dès 18 h 30. Une courte marche nous mènera jusqu’au Centre Bombardier, où se tiendra en direct la visioconférence du BAPE », a expliqué monsieur Simon Côté, porte parole de STOP oléoduc Kamouraska.
Depuis le 7 mars, les présentations thématiques du BAPE à Lévis sont diffusées en direct, avec la possibilité d’y poser des questions aux commissaires, dans des salles satellites de La Pocatière, de Trois-Rivières et de Laval.
Selon STOP oléoduc, à la suite de quelques séances et grâce à la participation soutenue de nombreux citoyens, la multinationale albertaine a dû reconnaître que plus de 81 % de son pétrole serait exporté, que le transport d’hydrocarbures par train ne diminuerait pas même si l’oléoduc était construit et qu’une fuite pourrait déverser jusqu’à 36 fois plus de pétrole que ce qui a coulé dans la rivière Chaudière lors du déraillement de train à Mégantic.
De plus, l’organisme affirme que plusieurs questions posées à TransCanada sont restées sans réponse et que des informations sont apparues insuffisantes. Par exemple, dans le scénario du pire déversement établi pour l’Office national de l’énergie, les analystes auraient omis d'inclure les bassins versants qui approvisionnent les prises d'eau des municipalités, les puits qui desservent 15 habitants et moins, et les risques pour la santé de la population.
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