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Marie-Eve Proulx a fait fabriquer son matériel électoral à l'extérieur du comté

C'est mardi matin sur les ondes de CHOX-La Pocatière que le candidat libéral de la circonscription de Côte-du-Sud, Simon Laboissonnière, a laissé entendre que la représentante de François Legault, Marie-Eve Proulx, aurait fait imprimer ses encarts à Montréal tout en ayant fait lettrer son véhicule chez un spécialiste de Lévis.

Contactée à cet effet, la candidate caquiste n'a pas nié qu'elle avait fait lettrer sa voiture de campagne à l'extérieur du comté, mais qu'elle n'avait pas eu le choix puisque c'était l'endroit le moins cher pour son organisation.

Selon elle, trois autres soumissions avaient été faites concernant le lettrage de son véhicule de campagne dans la circonscription, mais la moins dispendieuse se situait dans la région de Lévis.

« Nous n'avons pas les mêmes budgets qu'aux Partis libéral et québécois pour mener une élection, voilà pourquoi nous avons été à l'extérieur du comté, mais ma voiture a été louée dans notre région, » a expliqué madame Proulx.

Par contre, en ce qui concerne les encarts électoraux, celle-ci affirme qu'elle ne pouvait faire fabriquer ce type de matériel dans le secteur puisque c'est le national qui avait en charge le contrat, ce qui explique pourquoi le tout s'est fait ailleurs qu'ici.

Pour Simon Laboissonnière, la raison budgétaire évoquée par Marie-Eve Proulx est boiteuse et démontre clairement que celle-ci n'a pas fait de l'économie de la Côte-du-Sud une priorité.

« C'est capital pour moi d'appuyer les entreprises du comté et notre économie locale. C'est un choix que j'ai fait, parce que je suis fier de ma région et je sais que nous avons des entreprises qui ont l'expertise de réaliser ces contrats. »

Marie-Eve Proulx a cependant déclaré que si elle était élue le 1er octobre prochain, tous les achats inhérents à ses bureaux de circonscriptions se feraient dans la région.

Évidemment, le lettrage de la voiture de la candidate caquiste rappelle la bourde faite par le candidat à la marie de Montmagny, Marc Laurin qui avait fait imprimer son matériel électoral à l'extérieur de la région, et ce, malgré la présence de trois imprimeries à Montmagny, ce qui lui avait par ailleurs fait perdre l'initiative au profit de Rémy Langevin…

À l'époque, Marc Laurin avait argumenté qu'il avait préféré faire affaire avec une entreprise de l'extérieur puisque c'était beaucoup moins onéreux…

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