En tournée mercredi dans le Kamouraska, le député et candidat de la Coalition Avenir Québec dans Lévis, François Paradis, et la candidate dans Côte-du-Sud, Marie-Eve Proulx se sont engagés à maintenir ouvert l'hôpital Notre-Dame-de-Fatima de La Pocatière si la Coalition avenir Québec remporte l'élection du 1er octobre prochain, même s'il n'y a pourtant jamais été question pour le ministre de la Santé, Gaétan Barette de fermer pour une raison quelconque, ladite hôpital.
Selon François Paradis, ce n'est pas le fait que le gouvernement libéral souhaite ou non la fermeture de l'hôpital Notre-Dame-de-Fatima qui préoccupe, mais davantage en raison qu'on enlève à un centre hospitalier ses services offerts aux patients, ce qui laisse craindre le pire pour les résidents de la région.
« Si on fait en sorte qu'on dégarnit un centre hospitalier de tous les services à offrir, il est légitime qu'on puisse penser que ce centre-là ne sera plus efficace, et risque éventuellement la fermeture. Ben nous on vous dit que non, on vous dit que ce centre-là, il est là pour rester et est là pour donner les soins requis par la population, » a expliqué le député de Lévis, comprenant également du même souffle le problème du manque de main-d'œuvre que vit actuellement le système de santé québécois, comme d'autres secteurs par ailleurs dans la belle province.
Au sujet du manque de main-d'œuvre et également de la couverture déficiente du réseau de la santé au Kamouraska, François Paradis estime que la gestion libérale des 15 dernières années n'y est pas étrangère, notamment, la façon de faire arbitraire du ministre Barette qui a imposé ses solutions sans consulter les intervenants de première ligne au fait des besoins essentiels en santé.
Sans aborder de solutions concrètes et explicites, François Paradis croit qu'il est primordial de travailler avec les établissements afin de faciliter une gestion plus simple et plus efficace de chaque établissement en fonction de la réalité de chaque milieu en rappelant que la CAQ décentraliserait le système de santé, toutefois, sans exercer de grands changements de structure.
Quant à la candidate caquiste de Côte-du-Sud, Marie-Eve Proulx, elle juge — bien qu'elle ait cherché à ne pas nommer directement le député sortant — qu'il n'y a rien qui a avancé durant les quatre dernières années au sujet des problèmes en matière de couverture des soins de santé au Kamouraska.
« On n'est pas dans le passé, la CAQ est maintenant dans le changement, donc on regarde vers l'avenir. Ça n'a pas été fait, on pourrait s'assoir et critiquer pendant des heures, mais je ne le ferai pas (…) Mes soins restent ICI sont encore là, la population a encore beaucoup de commentaires et de critiques, je les entends tous les jours, les gens ne sont pas satisfaits, ils sont insécures face à leur système de santé, et ça, ça me préoccupe comme candidate à la CAQ. »
Le message était donc celui-là ; un gouvernement de la CAQ travaillera avec l'hôpital de La Pocatière afin de trouver les solutions les plus efficaces pour assurer une couverture de services en tout temps dans le Kamouraska.
Pour voir l'intégralité de la conférence de presse, cliquez ici.