C'est lundi le 17 septembre que Marie-Eve Proulx, accompagnée de son collègue candidat de la Coalition Avenir Québec et député sortant de Lévis, François Paradis, a rencontré plusieurs organisations œuvrant dans le domaine de la santé dans la MRC de Montmagny.
Marie-Eve Proulx est très satisfaite de cette tournée puisque cela lui a permis de mettre des visages réels sur l'extraordinaire travail quotidien réalisé par les intervenants du milieu. Elle estime ainsi que le milieu de la santé de la MRC de Montmagny a été très durement touché par les coupures et la pénurie de moyens imposées par le gouvernement libéral.
« Encore une fois, je suis extrêmement déçue de constater, tout comme ce fût le cas pour la MRC de Kamouraska, que les professionnels de la santé directement concernés par les problématiques du milieu ne sont pas consultés par le gouvernement libéral pour évaluer les enjeux du secteur de la santé et travailler à des solutions efficaces. Les décisions sont prises en “haut lieu” et imposées unilatéralement à nos localités, sans tenir compte de notre réalité. C'est aberrant. On a besoin de remettre du gros bon sens dans notre système de santé », a déclaré Mme Proulx.
« La CAQ s’oppose totalement à cette centralisation du pouvoir en matière de santé et propose de redonner du pouvoir aux établissements locaux, notamment en matière de gestion des ressources humaines et des opérations. Notre stratégie est claire : Écouter. Collaborer. Décentraliser », d’ajouter la candidate Marie-Eve Proulx dans Côte-du-Sud, sans toutefois s’engager concrètement par des projets locaux en santé, comme l’a fait son opposant libéral dans la circonscription.
En effet, Simon Laboissonnière s’est engagé à mettre sur pied une clinique de la douleur à l’hôpital Notre-Dame-de-Fatima de La Pocatière tout en s’engageant à développer l’unité endoscopique de l’Hôpital de Montmagny.
François Paradis, député et candidat de la CAQ dans Lévis, est du même avis que Marie-Eve Proulx, et rappelle l’importance de l’accès aux soins de santé pour le développement régional :
« La santé est un des piliers fondamentaux du développement de nos régions. Il est donc vital pour Côte-du-Sud de soutenir les initiatives régionales qui sont proposées par nos professionnels et les organismes. Nous ne devrions pas être obligés de nous battre constamment pour nous réapproprier ce qui n’aurait jamais dû nous échapper. »
Pour les deux candidats caquistes, il ne fait aucun doute que c’est toute la stratégie de développement local qui souffre de cette centralisation du pouvoir, résultat de la réforme libérale de Gaétan Barrette, qui est complètement déconnecté de la réalité de notre milieu.
Au cours des prochains jours, Marie-Eve Proulx continue d’aller à la rencontre des concitoyens. Elle souhaite rencontrer des intervenants du milieu de l’éducation, un sujet qui lui tient particulièrement à cœur puisqu’elle est elle-même mère de trois enfants. Le 19 septembre, elle participera notamment à une rencontre avec les étudiants à l’école polyvalente Louis-Jacques-Casault et à un débat politique au CÉGEP de La Pocatière.