La députée de Côte-du-Sud qui est également ministre déléguée au Développement économique régional et ministre responsable des régions de Chaudière-Appalaches, du Bas-Saint-Laurent et de Gaspésie – Îles-de-la-Madeleine, Marie-Eve Proulx se réjouit du dépôt, par le ministre de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur, M. Jean François Roberge, de certains amendements importants au projet de loi no 40, puisque ces derniers moderniseront la gouvernance scolaire, permettant, s'ils sont adoptés, de renforcer les liens entre les centres de services et les municipalités tout en garantissant une représentativité équitable de l'ensemble de celles-ci au sein de chaque centre de services.
En effet, un premier amendement déposé en commission parlementaire prévoit la création de cinq districts sur le territoire de chaque centre de services francophone.
Ces districts, représentés par un administrateur-parent, permettront d'assurer une représentation plus équitable de toutes les municipalités au sein des centres de services en empêchant, par exemple, que les administrateurs d'un centre de services ne proviennent tous d'une même ville-centre.
Un deuxième amendement, ayant été déposé plus récemment, prévoit quant à lui la tenue de rencontres semi annuelles obligatoires entre les directeurs généraux des centres de services et ceux des instances municipales ainsi que des municipalités régionales de comté (MRC).
Ces rencontres permettront par ailleurs de renforcer les liens et la collaboration entre les centres de services et les municipalités partout au Québec, et ce, au bénéfice des élèves et de l'ensemble de la population.
Ces modifications proposées au projet de loi no 40 reflètent, selon la ministre, la volonté gouvernementale de faire en sorte que la nouvelle gouvernance scolaire soit, plus que jamais, ancrée dans sa communauté.
« Je me réjouis des amendements déposés par mon collègue ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur. Je ne peux que saluer l’ouverture du ministre envers la bonification de son projet de loi pour garantir une meilleure représentativité des petits milieux au sein de la nouvelle gouvernance scolaire et pour renforcer les liens entre celle ci et les municipalités », a déclaré la députée-ministre.
Quant au ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, M. Jean-François Roberge, il estime que le gouvernement a pris en note les demandes des intervenants.
« En commission parlementaire, des intervenants nous ont fait part de leur souhait de voir les relations entre les instances municipales et scolaires renforcées. Nous les avons écoutés. L’amendement proposé, s’il est adopté, renforcerait la collaboration,et il en découlerait, j’en suis convaincu, de nombreux projets communs, que ce soit des ententes pour le partage d’arénas, d’équipements sportifs, de terrains, ou encore une meilleure coordination lors de la construction de nouvelles infrastructures scolaires. Au bout du compte, ce sont les élèves et l’ensemble de la population qui en bénéficieront. »
Rappelons que le projet de loi no 40 vise à doter le Québec d’une gouvernance scolaire dite moderne, moins bureaucratique et plus près des besoins des élèves tout en leur offrant davantage de services.
Le projet de loi prévoit également la fin des élections scolaires et la transformation des commissions scolaires en autant de centres de services.
Il prévoit également une décentralisation importante de la prise de décision vers les écoles tout en mettant en œuvre la fin du mandat des commissaires scolaires, et ce, dès le 29 février prochain.