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Marie-Pier Deschênes obtient finalement sa remise en liberté provisoire

Nicolas Saillant, Journal de Québec

C'est lundi au palais de justice de Montmagny que l'avocat de Marie-Pier Deschênes, maître Jean Caron demandait au juge Jean Asselin la libération sous caution pour sa cliente.

Malgré un casier judiciaire pour possession simple de stupéfiant et un plaidoyer en faveur du maintien de la jeune femme de 24 ans de Cap-Saint-Ignace – accusée de délit de fuite ayant causé des lésions — de par le procureur à la couronne, maître Marcel Guimond, le juge Asselin a décidé d'octroyer la liberté à l'accusée, jugeant que cette dernière ne représentait pas une menace pour la société.

Par contre, Marie-Pier Deschênes devra s'engager personnellement avec une somme de 1000 $ envers le tribunal, de 2 500 $ par une tierce personne avec dépôt, elle devra garder la paix, avoir une bonne conduite, ne pas consommer des boissons alcoolisées ou des drogues, être présente devant la cour lorsque cela sera nécessaire, suivre un couvre-feu, demeurer à la même adresse et suivre une thérapie pour ses problèmes de consommation de drogues, tout en se rapportant une fois par mois au poste de police de la Sûreté du Québec de la MRC de Montmagny.

Elle ne pourra également pas communiquer avec les victimes de son présumé délit de fuite, ainsi qu'avec plusieurs individus ayant des antécédents criminels avec qui elle entretenait des liens…

Elle ne pourra pas non plus conduire un véhicule à moteur.

Marie-Pier Deschênes sera de retour en cour le 8 décembre prochain pour la suite des procédures.

Rappelons que celle-ci avait été arrêtée le lundi 23 octobre dans une résidence du Cap-Saint-Ignace, et ce, en lien avec un délit de fuite après qu'un adolescent ait été frappé de plein fouet par une voiture, le dimanche 22 octobre en soirée.

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