Mario Marcoux a fait connaître la semaine dernière sa décision de se porter candidat à la mairie de Saint-François-de-la-Rivière-du-Sud. Celui qui avait perdu par 34 voix en 2013, compte bien se reprendre cette année. Cette fois-ci, il se présente sans équipe, contrairement à il y a quatre ans.
Nullement déstabilisé par la rumeur à l’effet que plusieurs conseillers n’auraient pas l’intention de revenir, M. Marcoux se dit prêt à travailler avec une équipe renouvelée autour de la table du conseil. Il souhaite que les candidats se manifestent le plus tôt possible pour pouvoir débattre des enjeux actuels de la municipalité et connaître leur vision d’avenir.
L’aspirant à la mairie mise sur son implication dans le milieu pour attirer des gens qui ont le désir, tout comme lui, dit-il, de s’engager dans leur communauté. On le connaît, entre autres, pour sa participation à la Tournée des Vainqueurs qui aura lieu d’ailleurs en fin de semaine.
Être plus près des citoyens
M. Marcoux souhaite en quelque sorte accentuer le dialogue entre le conseil municipal et les citoyens. Il va plus loin en affirmant qu’il veut «laisser plus de place aux citoyens et aux organismes pour se faire entendre sur des sujets qui les concernent particulièrement».
Il propose aussi la mise en place de sous-comités de développement pour aller chercher des personnes ressources capables d’apporter leur contribution.
Sur le plan organisationnel, le candidat à la mairie veut changer les façons de faire. «Il faut être innovateur dans notre méthode de gestion et optimiser nos ressources municipales, tout en respectant le cadre budgétaire» ajoute-t-il.
Bref, pour Mario Marcoux, la participation citoyenne revêt une importance capitale, car elle permet aux décideurs de mieux comprendre les besoins et d’établir une relation de confiance et de coopération essentielle au développement.
Rappelons que le maire actuel, Rénald Roy, a annoncé il y a quelques semaines sa décision de se retirer de la politique municipale au terme de son mandat. Actuellement, il y a un seul conseiller, Marcel Bonneau, qui serait toujours en réflexion sur son retour ou non.