La ministre du Tourisme, des Langues officielles et de la Francophonie du Canada depuis 2018, l’honorable Mélanie Joly estime que l’élection d’Aladin Legault d’Auteuil dans la circonscription de Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup ferait bénéficier son parti et le pays en raison de l’expérience de ce dernier, plus spécifiquement pour ses talents en commerce extérieur ainsi que pour ses qualités de diplomate.
C’est du moins ce qu’elle a déclaré à CMATV Nouvelles lors d’un récent entretien téléphonique.
Ce qu’il faut savoir sur Aladin Legault D’Auteuil est qu’il a travaillé pendant près de 20 ans au gouvernement du Québec et pour celui du Canada, et ce, dans le secteur du commerce et des affaires étrangères.
Il a également œuvré comme délégué commercial en soutenant l’exportation des produits et services des entreprises canadiennes et à l’investissement des entreprises étrangères au Canada.
Ce dernier a aussi été ambassadeur du Canada par intérim en République dominicaine de 2013 à 2015.
Questionné ensuite sur la prestation de Justin Trudeau lors du dernier débat des chefs en français, Madame Joly a insisté sur le fait qu'il était normal que le premier ministre sortant soit davantage attaqué que ses rivaux, cependant, elle croit malgré cela que son patron a bien exposé les politiques de son parti, surtout celles concernant les enjeux environnementaux qui, selon elle, contraste fortement avec les positions sur le sujet des conservateurs d'Andrew Sheer.
Elle a également profité de l'entretien téléphonique pour lancer quelques flèches envers le chef bloquiste concernant ses positions en environnement puisque, selon elle, M. Blanchet parle des deux côtés de la bouche lorsqu'il aborde le sujet en raison de ses décisions passées au moment où celui-ci était ministre péquiste de l'environnement sous le règne de Pauline Marois.
« Yves-François Blanchet a contourné le BAPE dans trois projets majeurs, soit l'inversion de la ligne 9B d'Enbridge, la cimenterie McInnis ainsi que pour le forage sur l'île d'Anticosti, et sans aucune évaluation environnementale », a conclu la ministre.