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Mélanie Lizotte a perdu 123 livres

:«Pour perdre du poids, il n'existe pas de solution miracle. Il faut avoir la volonté de le faire et y consacrer les efforts nécessaires, soit de bien s'alimenter et de bouger» explique Mélanie Lizotte, une jeune femme de 35 ans qui, après avoir perdu 123 livres, veut dire à tous que c'est possible.

À la fin de 2013, la principale intéressée apprend qu'un de ses oncles, âgé de 42 ans, a reçu un diagnostic de cancer: «C'est à ce moment que ma prise de conscience a débuté. Le 8 janvier 2014, j'avais pris ma décision: je perdrais 100 livres en un an. J'en pesais alors 290. Je me rappelle les commentaires de mon entourage: ''Ben voyons, à quoi tu penses!''. Mais j'ai persisté et j'ai perdu 100 livres en 50 semaines. Même mon médecin n'en revenait pas» lance-t-elle avec fierté.

Elle a d'abord commencé chez elle sur un vieil appareil elliptique: «Si je continue pendant trois mois, je vais m'inscrire au gym» se disait-elle. Et c'est ce qu'elle a fait: aujourd'hui, elle fréquente le gym à raison de quatre à cinq séances de 90 minutes par semaine.

«Pour maigrir, l'exercice ne suffit pas. Il faut changer son alimentation. Moi, je l'ai modifiée de façon draconienne. Aujourd'hui, je m'assure d'avoir les protéines nécessaires et je mange beaucoup de légumes. Il n'y a pas de pilule miracle. C'est la volonté et l'effort» d'ajouter Mélanie qui estime que, dans la perte de poids, l'alimentation joue à 80% contre 20% pour le gym.

La différence se fait sentir aussi au plan mental: «Ça te donne confiance en toi. Ça prouve que tu peux réaliser des choses dont tu te croyais incapable» précise Mélanie. Preuve à l'appui, après avoir perdu 123 livres, la jeune femme se donne un autre défi auquel elle n'aurait même pas pensé, il y a de cela quelques mois: participer à une compétition de musculation. Continuant à s'entraîner sur une base régulière, elle espère y parvenir en 2016 à Montréal.

Ses enfants, Mathis, 9 ans, et Zachary, 8 ans, l'ont soutenu dans sa démarche: «J'avais de le peine pour eux quand ils me disaient que certains élèves se moquaient parce que j'étais grosse». Aujourd'hui, elle leur a cloué le bec!

Plusieurs personnes ont suivi l'évolution de son aventure sur facebook: «Certains jours, plus de 30 personnes me demandent quoi faire. Je n'ai qu'un message à livrer et à répéter; la pilule miracle n'existe pas: en y consacrant les efforts nécessaires, tous peuvent y arriver».

Photo : Mélanie Lizotte avant et après (photo: Claude Bélanger)

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