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Mgr Pierre Goudreault apporte ses commentaires concernant un texte du Saint-Père

La pandémie de Covid-19 que nous vivons actuellement « nous a fait découvrir que nous sommes tous frères et sœurs et nous sommes appelés à repenser nos modes de vie, nos relations et l’organisation de nos sociétés ».

« Protéger le monde qui nous entoure et nous contient, c’est prendre soin de nous-mêmes ».

Tel est l’un des constats auquel en arrive le pape François dans sa toute dernière encyclique intitulée « Fratelli tutti » consacrée à « la fraternité et l’amitié sociale ».

Cet aspect de la fraternité entre les hommes et femmes de notre monde rejoint particulièrement la pensée de notre évêque, Mgr Pierre Goudreault.

Ayant pris connaissance du texte du pape au cours de la fin de semaine, Mgr Goudreault dit voir aussi dans le document du Saint-Père des pistes de réflexion sur le racisme qui affecte également notre société et notre Église ainsi que sur la situation des populations migrantes à qui l’on ferme de plus en plus de portes à travers le monde, parfois même chez nous.

En fait, outre la nécessité de constamment tenir compte de nos frères et sœurs, de limiter nos échanges afin de nous protéger mutuellement de la COVID-19, le texte du pape François nous rappelle aussi la nécessité d’accueillir le migrant qui se présente à nous à la recherche d’un monde meilleur.

Souvent, ces personnes ont dû quitter leur pays à la suite de conflits ou de désastres naturels.

« Chaque être humain est précieux », écrit le pape et a le « droit de vivre dans la dignité ». Il n'y a pas d'autres ni d'eux, il n'y a que nous », insiste le pape François dans le troisième chapitre de son encyclique où il nous invite à « penser et gérer un monde ouvert ».

Pour atteindre ce « monde ouvert », le pape François souhaite la mise en place d'une « meilleure politique » qui vise le bien commun; une « politique pour le peuple et avec le peuple ».

Ce monde ouvert dont rêve le pape François nécessitera la construction de ponts et non pas de murs. Frères et sœurs en humanité, il nous appartient d'établir et de parcourir des chemins de rencontre renouvelée. « Il faut cicatriser les blessures et rétablir la paix », indique encore le pape François.

Et le moyen le plus sûr d'y parvenir, c'est d'établir un dialogue franc qui nous permettra de construire « l'amitié sociale », fondement d'une meilleure politique. « Le dialogue respecte, accepte et recherche la vérité. »

Signée à Assise en Italie le 3 octobre dernier, veille de la fête de saint François, le texte du pape reprend un grand thème développé dans le document sur la « fraternité humaine pour la paix mondiale et la coexistence commune » qu'il a signé en février 2019 avec le grand imam Ahmad Al-Tayyeb.

C'est donc un texte qui s'adresse à toutes les personnes qui voudront bien faire de cette réflexion une « ouverture au dialogue », quelle que soit la religion qu'ils ou elles professent.

N.B. Le texte complet de l'encyclique Fratelli tutti est disponible en français à l'adresse suivante : http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/encyclicals/documents/papa-francesco_20201003_enciclica-fratelli-tutti.html .

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