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Michel Forget appuie les revendications des paramédics de SJPJ

Le candidat du Parti Québécois, Michel Forget avec les ambulanciers de la caserne de Saint-Jean-Port-Joli, dont Stéphane Lévesque.

Le candidat du Parti Québécois dans Côte-du-Sud, Michel Forget, a rencontré à deux occasions, pendant la campagne électorale actuelle, des ambulanciers de la caserne de Saint-Jean-Port-Joli.

Lors d’une desdites rencontres, tenues le 16 septembre dernier, le président local de Saint-Jean-Port-Joli pour la Fraternité des travailleuses et travailleurs du préhospitalier du Québec (FTPQ), Stéphane Lévesque a exposé la situation et les problématiques vécues depuis de nombreuses années, le tout causé par la non-conversion des horaires de faction qui n’a d’ailleurs pas changé sous la gouverne de la députée sortante Marie-Eve Proulx, alors que tous les autres services locaux du comté ont connu la conversion…

Suite à cette rencontre, M. Lévesque a invité Michel Forget à visiter ses collègues à la caserne lors du changement de faction, soit le mardi 20 septembre suivant.

Lors de ces rendez-vous, le candidat péquiste local a présenté le document « La santé à votre portée », soit le plan du Parti Québécois pour avoir un meilleur accès aux soins de santé.

Ce plan comporte plusieurs volets, dont des soins accessibles de proximité et les soins à domicile. Le volet traitant du « personnel en soins respecté » a attiré l’attention des ambulanciers, particulièrement l’engagement suivant :

Abolition des horaires de faction : Être technicien ambulancier paramédic sur un horaire de faction, ça veut dire rester disponible 24 heures sur 24, 7 jours d’affilée sur une période de 14 jours. En plus de constituer un irritant majeur pour les ambulanciers dans beaucoup de régions, ce type d’horaire est très peu attractif et entraîne des impacts pour les patients. Nous abolirons cette méthode de gestion et implanterons les différentes recommandations des rapports des années précédentes sur la desserte déficiente de certaines régions ; il faut aussi rehausser les conditions de travail des professionnels œuvrant dans les soins préhospitaliers d’urgence.

Constatant cet engagement, le représentant Stéphane Lévesque a déclaré « Ce que propose le Parti Québécois, c’est exactement ce que nous demandons depuis des années à la fois pour les ambulanciers et pour la population de la MRC de L’Islet ».

Par ailleurs, vendredi dernier au Café Bistro au Coin du Monde à Montmagny, l’expérimenté politicien, Michel Forget a présenté la plateforme de sa formation politique concernant les services publics et la qualité de vie des aînés.

« Pour le Parti Québécois, les services publics sont une priorité. Que ce soit dans les réseaux de la santé ou de l’éducation, il faut prendre soin de notre monde afin que chacune et chacun puisse réaliser son plein potentiel. De même, il faut prendre soin de nos aînés. C’est pourquoi le Parti Québécois propose ce qui suit » :

• Donner davantage d’autonomie aux 200 000 professionnels de la santé autres que les médecins ;

• Faire des CLSC de véritables centres de santé de proximité (500 M$ par année) ;

• Régionaliser et simplifier le système de santé en décentralisant les décisions et les services ;

• Étendre les heures d’ouverture des blocs opératoires pour rattraper les retards liés au délestage ;

• Abolir pour de bon le recours aux agences de placement privées et réintégrer les travailleurs ;

• Abolir les heures supplémentaires obligatoires (TSO) ;

• Revoir en profondeur le projet Optilab ;

• Financer massivement les organismes communautaires à la mission (460 M$ par année) ;

• Investir massivement (3 G$ par année) afin d’allouer 50 % du budget des soins de longue durée aux soins à domicile, d’ici 4 ans ;

• Ajuster les compensations pour une nuitée et les déplacements routiers lorsque des patients doivent se déplacer pour obtenir des soins non disponibles dans leur région ;

• Ajouter 2,3 G$ au PQI afin de rénover les écoles, et ce, plus rapidement, sur un horizon de 4 ans au lieu de 10 ans ;

• Protéger les programmes particuliers des cégeps publics en région ;

• Diminuer l’analphabétisme en offrant une compensation financière aux personnes qui s’engagent dans un processus d’alphabétisation.

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