C’est jeudi midi au Café au Coin du Monde à Montmagny que le candidat du Parti québécois dans Côte-du-Sud, Michel Forget présentait ses engagements en ce qui concerne l’économie.
Puisque la campagne bat son plein, Michel Forget en a profité pour envoyé une pointe à la Coalition avenir Québec, principalement à son chef François Legault au sujet de Bombardier.
En effet, celui-ci trouve le chef de la CAQ arrogant de venir dans le comté en disant haut et fort que le contenu local est primordial quand ce dernier a voté contre les amendements du Parti québécois au sujet du REM.
« J’ai trouvé François Legault particulièrement effronté lorsqu’il est venu dire à La Pocatière que le contenu local était important après qu’il ait voté deux fois contre! », s’est exclamé Michel Forget, visiblement choqué par son comportement du premier ténor de la CAQ.
Engagement local
Un des engagements de Michel Forget en économie concerne la pénurie de main-d’œuvre. Afin de contrer cette problématique, il souhaite étendre son expertise professionnelle dans ce domaine à la grandeur du comté, s’il est élu le 1er octobre prochain.
« La pénurie de main-d’œuvre est un problème criant dans la circonscription. Avec le programme de formation dont je suis responsable au Cégep de La Pocatière, nous avons développé une approche originale pour solutionner ce problème en informatique. Nous reconnaissons la formation de 2 ans obtenue par les détenteurs français d’un BTS-SIO et en seulement un an de formation à La Pocatière, ils obtiennent un DEC! J’ai cependant réalisé qu’il reste du travail à faire afin de les intégrer efficacement au marché du travail local. Bien que les trois MRC de la circonscription travaillent au recrutement, à l’accueil et à l’intégration des nouveaux arrivants, il faut aller plus loin et coordonner davantage le travail de toutes les organisations pouvant jouer un rôle à cet effet. Ce chantier, j’en fais un dossier personnel si je suis élu député », a déclaré Michel Forget.
Développement local
Par ailleurs, un gouvernement du Parti Québécois devrait laisser à chaque région le soin de choisir son modèle de concertation ce qui donnerait une réelle autonomie dans le contrôle des sommes dévolues au développement économique.
Engagements nationaux du Parti québécois
• Mettre fin à la culture du "racket" chez Revenu Québec, qui trône en tête du top 10 des ministères et organismes les plus redoutés par les PME.
• Réviser les modalités régissant les pénalités imposées par Revenu Québec, qui sont plus sévères que celles imposées par Revenu Canada.
• Donner le droit à l’erreur, où il sera possible de donner une seconde chance à une PME qui aurait commis une erreur de bonne foi.
• Instaurer un allégement réglementaire spécifique pour les 5 premières années d’existence d’une entreprise.
• Rendre admissibles certaines dépenses de commercialisation supplémentaires.
• Aller voir les entrepreneurs pour les informer des programmes de l’État québécois facilitant la croissance des jeunes entreprises.
• Instaurer un crédit d’impôt pour une grande entreprise parrainant une PME lors d’événements internationaux.
• Instaurer un crédit d’impôt pour aider l’implantation du télétravail dans les PME.
• Préciser le rôle d’Investissement Québec, pour ne pas uniquement privilégier le rendement, mais aussi mesurer sa performance en termes d’emplois créés ou sauvegardés.
• Créer un registre national des besoins de main-d’œuvre, par entreprise.
• Revoir les règles fiscales qui font obstacle à la transmission des entreprises d’une génération à l’autre.
• Offrir un soutien à la formation de coopératives et à l’élaboration de plans d’affaires.
• Permettre aux employés réunis en coopérative d’égaler toute offre d’achat visant le rachat d’une entreprise.
• Percevoir la taxe de vente sur les biens et services achetés à l’étranger sur Internet, tout en réduisant le taux de taxation d’un montant équivalent sur l’ensemble des biens et services.
• L’allègement réglementaire relèvera directement du bureau du PM.
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