Le député néo-démocrate de Montmagny-L'Islet-Kamouraska-
Le député dénonce donc la décision du gouvernement conservateur de transférer à l'Office national de l'énergie (ONÉ) la responsabilité d'évaluer les effets de divers projets sur les pêches et les espèces aquatiques en péril.
Auparavant, cette responsabilité incombait au ministère des Pêches et Océans.
«C'est logique de profiter de l'expertise et du mandat des Pêches et Océans, a affirmé M. Lapointe. Lorsqu'on évalue les projets de pipelines, mes électeurs sont clairs : il faut avoir un processus d'évaluation fiable, d'autant plus qu'il est question de la construction d'un port pétrolier à Cacouna, afin de préserver l'équilibre environnemental de notre magnifique région de l'est du Québec. Malheureusement, les actions des conservateurs vont dans les sens contraires.»
Selon les termes du nouveau protocole, Pêches et Océans n'entamera un processus d'autorisation que si l'ONÉ détermine, dans son étude préliminaire, qu'un projet de développement énergétique entraînera un impact sur les espèces aquatiques en péril.
La ministre Gail Shea a expliqué que ce changement avait pour objectif de réduire les délais dus aux études poussées de Pêches et Océans. Cependant, questionnée par M. Lapointe lors d'une séance du Comité permanent Pêches et Océans, la ministre a été incapable de fournir un exemple concret pour appuyer ses dires.
«Nous sommes pour le développement économique, mais pour que le Projet Oléoduc Énergie-Est soit accepté dans notre région, nous devons absolument avoir un processus d'évaluations environnementales digne de ce nom, affirme le député. Nous allons continuer d'exiger que les consultations publiques qui doivent précéder le projet puissent s'appuyer sur des analyses d'impacts fiables.»
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