Alors qu'on croyait s'aventurer vers des clichés drôles mais souvent rabâchés, la pièce Mon beau-père est une princesse, jouée cet été au Théâtre Beaumont-Saint-Michel, nous surprend par sa finesse et ses rebondissements.
Écrite par Didier Bénureau, la pièce adaptée et mise en scène par Michel Poirier est présentée pour la première fois au Québec, a précisé Dany Gagnon, directrice générale du Théâtre, lors de la première le 19 juin.
Le beau-père (Michel), un chef d'entreprise retraité malgré lui, passe par toute la gamme des émotions après la déclaration d'amour de son gendre, un vendeur d'assurances (Rémi), malheureux au travail. D'abord hostile, Michel se découvre peu à peu et y prend plaisir.
Peut-être que l'on rit un peu moins en allant voir cette pièce, mais on réfléchit plus, un peu comme le beau-père en question, personnage interprété par Jean Asselin. Car, aborder le sujet de l'homosexualité de manière approfondie demande encore de l'audace de nos jours.
Même si les femmes sont bien présentes, Micheline (l'épouse de Michel) et Maude (sa fille), des personnages tout aussi forts en gueule, il reste que les rôles masculins prennent la place prépondérante dans cette pièce. Bref, on passe une belle soirée et, côté humour, on est bien servi surtout lors de la leçon de tango.
Un mot pour parler des décors, absolument somptueux !
Écrite par Didier Bénureau, la pièce adaptée et mise en scène par Michel Poirier est présentée pour la première fois au Québec, a précisé Dany Gagnon, directrice générale du Théâtre, lors de la première le 19 juin.
Le beau-père (Michel), un chef d'entreprise retraité malgré lui, passe par toute la gamme des émotions après la déclaration d'amour de son gendre, un vendeur d'assurances (Rémi), malheureux au travail. D'abord hostile, Michel se découvre peu à peu et y prend plaisir.
Peut-être que l'on rit un peu moins en allant voir cette pièce, mais on réfléchit plus, un peu comme le beau-père en question, personnage interprété par Jean Asselin. Car, aborder le sujet de l'homosexualité de manière approfondie demande encore de l'audace de nos jours.
Même si les femmes sont bien présentes, Micheline (l'épouse de Michel) et Maude (sa fille), des personnages tout aussi forts en gueule, il reste que les rôles masculins prennent la place prépondérante dans cette pièce. Bref, on passe une belle soirée et, côté humour, on est bien servi surtout lors de la leçon de tango.
Un mot pour parler des décors, absolument somptueux !
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