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Monique F. Leroux élue à la présidence de l'Alliance coopérative internationale

Photo : Wikipédia

Le Conseil québécois de la coopération et de la mutualité (CQCM) participait cette semaine à la conférence mondiale et à l'Assemblée générale annuelle de l'Alliance coopérative internationale (ACI), à Antalya en Turquie. À l'occasion de cette rencontre annuelle, Monique F. Leroux a été élue à l'importante fonction de présidente de l'organisation coopérative internationale pour un mandat de deux ans.

Elle devient ainsi la première présidente canadienne et nord-américaine de cette organisation. Fondée en 1895, l'ACI, dont le siège est à Bruxelles, a pour objectif de soutenir et de promouvoir le développement du mouvement coopératif dans le monde. Le programme qu'elle propose, inspiré de son passage à la présidence du CQCM, est basé sur trois grandes priorités, dont la proximité et le service aux membres, l'engagement et le leadership ainsi que la croissance et la solidité.

Monique F. Leroux, présidente et chef de la direction du Mouvement Desjardins, a été la première femme présidente du conseil d'administration de l'histoire du CQCM de 2012 à 2015. Au cours de son mandat, elle a coordonné le premier plan stratégique intégré de développement des réseaux coopératifs et mutualistes québécois qui prévoit la création de 20 000 emplois nets au Québec pour les cinq prochaines années.

« Pour le Québec, ce sera une vitrine exceptionnelle pour mettre en valeur notre savoir-faire et notre expertise et ainsi contribuer au développement du mouvement coopératif mondial », a déclaré le président du conseil d'administration du CQCM, monsieur René Rouleau.

Le CQCM représente l'ensemble des organisations coopératives sectorielles et régionales du Québec. Il compte parmi ses membres plus de 3 300 coopératives et mutuelles lesquelles génèrent près de 100 000 emplois. Avec plus de 246 milliards $ d'actifs, ces entreprises participent de façon positive au développement économique et social du Québec, notamment parce qu'elles affichent un taux de survie doublement supérieur aux autres formes d'entreprises créées.

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