Plusieurs secteurs de la ville de Montmagny ont été inondés à la suite du passage de la tempête Irène qui a frappé le Québec dimanche.
Si les pompiers du Service de protection contre les incendies ont débuté leur travail vers 17 h dimanche, plusieurs citoyens ont été surpris de voir les rues de la ville inondée à partir de 6 h lundi matin.
Le niveau de l'eau a atteint 1000 mètres cubes minute à 6 h lundi matin, un niveau rarement atteint pour la Rivière-du-Sud. Heureusement, contrairement aux embâcles du printemps, l'eau filait à toute allure vers le fleuve St-Laurent.
Le phénomène s'est produit après une accumulation soutenue qui a dirigé l'eau des cours d'eau et des montages vers le fleuve, en passant par la ville de Montmagny.
La rumeur que le barrage de la Rivière-du-Sud à Saint-Raphaël avait cédée a fait craindre le pire aux citoyens magnymontois. Après vérification auprès de la municipalité de Saint-Raphaël, on nous a affirmé que le barrage n'avait pas cédé.
En après-midi lundi, les résidents ont donné un coup de main aux employés municipaux en déblayant les bouches d'égout qui ne s'égouttaient plus en raison de l'accumulation de feuilles d'arbres.
La Centrale d'appels d'urgence CAUCA de Chaudière-Appalaches a été débordée dimanche en soirée. Plus de 800 appels provenant des municipalités desservis ont été traités.
Il y avait effectivement anormalement d'action sur les balayeurs d'ondes. Ainsi, les pompiers de plusieurs municipalités ont été appelés à sortir pour combattre plusieurs débuts d'incendies causés par les branches d'arbres sur les fils d'Hydro Québec.
Dimanche en soirée, la ville avait des airs de village désert alors que l'est de la ville était privé d'électricité, plongo les magnymontois dans le noir, les grands vents et une pluie torrentielle.
Pendant ce temps, les pompiers combattaient la nature et ses effets dévastateurs.
Le lieutenant Eric Gaudreau, du Service de protection contre les incendies de la ville de Montmagny, a été entendu une première fois sur la fréquence des pompiers vers 17h30 dimanche. Il était toujours en communication avec la centrale d'urgence en après-midi lundi.
Eric Bernard