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Nathalie Mallette de retour au Théâtre Beaumont-Saint-Michel

Nathalie Mallette et son compagnon à quatre pattes, le dénommé Nelson.

Nathalie Malette sera de retour au Théâtre Beaumont-Saint-Michel cet été. Elle tiendra le rôle principal dans la pièce Nelson du jeune auteur français Jean-Robert Charrier. Adaptée et mise en scène par Michel Poirier, cette pièce sera jouée pour la première fois au Québec.

L’actrice s’est dite très heureuse de revenir dans la région pour un deuxième été consécutif. Dès l’an dernier, elle avait confié son désir à la directrice, Dany Gagnon, de remonter sur les planches au Théâtre Beaumont-St-Michel. « Ici c’est un endroit formidable, un site magnifique. Et les acteurs, ensemble, on forme une grande famille », lance Mme Mallette, en entrevue téléphonique le 1er juin.

Outre le personnage principal, la distribution est aussi composée de Marc Béland, Frédérique Dufort, Jean-Denis Beaudoin, Normand Bissonnette, Diane Langlois, sans oublier Nelson, un lapin. Et oui! L’animal, bien vivant, a son rôle à jouer. D’ailleurs, Lorraine (Nathalie Malette) sera le seul personnage à manipuler le lapin nain. Ce n’est pas un problème pour l’actrice, car elle adore les animaux, dit-elle. Mais, ce sera quand même une nouvelle expérience sur scène.

Un rôle de composition
L’histoire tourne autour de la rencontre de deux familles aux intérêts très divergents. Lorraine (Nathalie Mallette) est une avocate de grand talent qui aime l’argent, la gloire personnelle, le luxe, les fourrures, etc. Sa fille Catherine (Frédérique Dufort), étudiante en sociologie, veut partir en mission humanitaire et pour que son projet se réalise elle doit séduire une famille écolo, impliquée socialement, etc. Il faut donc que Lorraine et son mari (Marc Béland) se transforment en végétaliens, humanistes et amoureux des petits animaux pour donner le change. On peut déjà deviner que ça ne sera pas chose aisée.

« C’est vraiment un rôle de composition. Je joue un personnage qui est très loin de moi» lance Nathalie Mallette. «C’est un boulevard classique où le jeu du mensonge nous entraîne inévitablement vers des situations cocasses », enchaîne la comédienne qui vit bien avec le feu roulant du  nombre de représentations, six par semaine.

Histoire à succès
À 42 ans cette année, le Théâtre Beaumont-St-Michel n’a pas pris une ride. Il semble toujours aussi pimpant. L’histoire d’amour avec son public dure et perdure.Ce théâtre d’été attire plus de 25 000 visiteurs annuellement et sert plus de 10 000 soupers. Au total, 35 personnes y travaillent durant la saison estivale. Sa clientèle provient à 85 % des régions de Chaudière-Appalaches et Québec.

« Il est vrai que le Théâtre Beaumont-St-Michel jouit d’une renommée qui dépasse les frontières de la région », avoue la directrice Dany Gagnon. « Ce succès s’explique par des productions de qualité qui répondent à la commande des spectateurs. Les gens veulent voir des vedettes et ils veulent que ça soit drôle. Il faut dire que nous sommes à l’écoute de notre clientèle », résume Mme Gagnon, directrice depuis 2001.

Nelson, qui fut l’un des plus grands succès l’an dernier à Paris, prendra l’affiche dès le 17 juin jusqu’au 13 août et probablement des supplémentaires jusqu’au début septembre.
 

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