Le président du conseil des commissaires de la Commission scolaire de la Côte-du-Sud, monsieur Alain Grenier, ne veut pas que les parents partent en peur à la suite de la journée de grève de mardi. Par mesure de sécurité, tous les cours et les activités prévusles établissementsont été suspendus, incluant les services de garde.
Monsieur Grenier se dit dérangé par le fait que certaines personnes affirment que les enseignants fassent la grève sur le dos des parents et des enfants. Pour lui, les coupures du gouvernement Couillard en éducation font beaucoup plus mal aux enfants qu'une journée de grève. Il affirme cependant qu'il n'encourage pas la grève, mais qu'il encourage de bonnes conditions de travail. « Vous faites de l'université, on veut que vous soyez compétents, on veut que vous soyez bons, mais on ne veut pas vous payer », a affirmé avec sarcasme le président du conseil des commissaires.
Il se dit aussi impressionné de voir dans certains endroits des enseignants, des parents et des commissaires se mettre ensemble et faire des chaînes humaines autour des écoles afin de lancer le message au gouvernement de ne pas toucher à leurs écoles publiques.
Alain Grenier tient aussi a précisé qu'il ne s'agit pas d'une grève illimitée. Il s'agissait de la première journée de grève sur un total de six prévues. Il rappelle que l'année dernière, les écoles ont été fermées quelques jours en raison des tempêtes de neige et que cela n'a pas affecté la réussite des élèves. « Certes, la situation entraine un dérangement, mais est-ce qu'on obtient des choses si on ne dérange pas? », avance monsieur Grenier. Il avoue, par contre, qu'il souhaite une entente rapide entre le gouvernement et les enseignants.