À la veille du sommet des leaders nord-américains, qui se tiendra le 29 juin prochain à Ottawa, l'Union des municipalités du Québec joint sa voix à une vaste coalition, formée du gouvernement du Québec, de l'industrie forestière et de partenaires des milieux socioéconomique et municipal, pour inviter les dirigeants canadiens et américains à conclure rapidement un nouvel accord sur le bois d'œuvre résineux qui tiendra compte des particularités forestières du Québec.
Pour le vice-président de l'Union des municipalités du Québec, Alexandre Cusson, la vitalité économique des communautés et des régions québécoises est directement liée à l'avenir du secteur forestier, dont dépend l'économie de plus de 220 municipalités à travers la province. L'industrie forestière génère également près de 60 000 emplois directs sur l'ensemble du territoire, tant dans les municipalités moins populeuses que dans les grands centres urbains.
Lors d'une rencontre tenue en mars dernier, les membres du Comité sur la forêt de l'UMQ avaient, notamment, partagé avec le ministre de la Forêt, de la Faune et des Parcs, Laurent Lessard, leurs préoccupations quant aux impacts économiques, pour l'ensemble des municipalités et des régions du Québec, d'un nouvel accord Canada-États-Unis sur le bois d'œuvre résineux.
« Nous croyons, tout comme le gouvernement du Québec, que le régime forestier québécois, mis en place en 2013, répond adéquatement aux règles d'un libre marché demandé par les Américains. Il est essentiel que le gouvernement fédéral priorise, dans le cadre des négociations actuelles, la mise en place d'un mécanisme clair et exécutoire permettant au Québec de faire reconnaître ses nouvelles pratiques de mise en marché », a, pour sa part, conclu le président du Comité sur la forêt de l'Union des municipalités du Québec, Mario Provencher.