Suite à la récente annonce par les États-Unis de renégocier l’accord de libre-échange nord-américain (ALENA) avec le Mexique et le Canada, dont, notamment, sur le fait d’abolir les barrières en agriculture, ce qui semble vouloir dire, abolir la gestion de l’offre au Canada, CMATV Nouvelles a demandé au député conservateur de Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, Bernard Généreux, ce qu’il pensait de cet aspect dans les négociations entre les deux pays.
Ce dernier a déclaré qu’il trouvait très inquiétant, particulièrement pour les agriculteurs, que les négociations qui s’amorcent ne soient pas à l’avantage des Canadiens.
« M. Trump à un plan et M. Trudeau n'en a pas, de toute évidence. Nous exigerons le maintien de la gestion de l'offre. Nous voulons que le gouvernement agisse avec fermeté pour protéger notre économie et nos emplois dans l'intérêt de tous les Canadiens. »
Pour sa part, le premier ministre du Canada a déclaré mardi à Mont-Joli dans le Bas-Saint-Laurent qu'il continuera de défendre le principe de la gestion de l'offre.
« On va continuer de défendre la gestion de l'offre tout en s'engageant pour défendre les intérêts des Canadiens et les opportunités que l'amélioration de l'ALENA va nous amener, » tout en soulignant que d'autres accords commerciaux semblables, notamment avec l'Europe, contiennent des clauses qui protègent l'industrie agricole de chacune des juridictions.