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Nicole Bourgault reçoit le prix Monique Miville-Deschênes

Nicole Bourgault (à droite) a reçu le prix Monique Miville-Deschênes, remis par Mme Miville-Deschênes elle-même. Mme Bourgault succède à André Thibault ( premier lauréat en 2003), Chantal Caron, Jean-Pierre Bourgault (le frère de Nicole), Angéline St-Pierre, Roger-André Bourgault, Gaston Deschênes, Luc Leclerc, Lyne Fortin et Étienne Guay.

Michel Chassé-L'Oie blanche

Sensible et discrète, pour ne pas dire effacée, Nicole Bourgault n'en revendique pas moins une carrière impressionnante. En reconnaissance de son œuvre, cette artiste aux multiples talents devenait vendredi dernier la dixième lauréate du prix Monique-Miville Deschênes de la culture remis annuellement à Saint-Jean-Port-Joli.

Fille du sculpteur Jean-Julien Bourgault, Nicole a baigné dans un univers artistique. Ses études secondaires complétées, elle s'inscrit au Museum School of Art de Philadelphie où elle s'initie pendant deux ans au dessin de mode.

Mais la sculpture et la peinture l'appellent! Elle effectue un séjour de deux auprès du peintre Albert Rousseau avant de suivre des cours de sculpture pendant trois ans à l'école de son père à Saint-Jean-Port-Joli.

Puis le verre lui parle à son tour! Elle apprendra la technique auprès des maîtres-verriers Pierre Osterath et Olivier Ferland.

Enfin, sa formation se complète d'un baccalauréat en arts plastiques de l'Université du Québec à Trois-Rivières et d'un certificat en ethnologie du Québec de l'Université Laval.

Double sillage


Comme son père l'appelait «Ma p'tite sorcière», c'est un sorcier, joué par le comédien Yves Massicotte, qui animait la remise du prix Monique Miville-Deschênes vendredi dernier au Musée de la mémoire vivante de Saint-Jean-Port-Joli. Comme son père l'appelait «Ma p'tite sorcière», c'est un sorcier, joué par le comédien Yves Massicotte, qui animait la remise du prix Monique Miville-Deschênes vendredi dernier au Musée de la mémoire vivante de Saint-Jean-Port-Joli.

Avec le recul, Nicole Bourgault inscrit sa carrière dans le double sillage de l'artisanat, héritage des frères Bourgault, et de l'art, appris dans les ateliers de maîtres et à l'université.

Au fil des ans, elle a participé de nombreuses expositions, collectives ou individuelles. Elle a consacré beaucoup de temps à l'enseignement de la peinture, du dessin, du vitrail et de la mosaïque.

Elle a pris part d'une façon ou d'une autre à la publication de quelques livres, dont «Au pays des miens» de Monique Miville-Deschênes, «Généalogies de Saint-Jean-Port-Joli» lancé en 2001 lors du 325e de la municipalité, «Cimetières, patrimoine pour les vivants» de Jean Simard et «Le patrimoine religieux de l'église Saint-Charles-Garnier».

Côté exposition, elle a présenté entre autres «Torture et volupté» qui montrait cent ans d'histoire de dessous féminins sous l'égide du Centre-Femmes La Jardilec, «Trésors de famille» et «Les écrits d'ci» lors du 325e de Saint-Jean-Port-Joli.

L'artiste aux multiples talents a aussi restauré les monuments funéraires situés sous l'église de Saint-Roch-des-Aulnaies. Par la suite, elle a réalisé le concept et l'aménagement de «Patrimoine funéraire», l'exposition présentée dans cette même église.

Enfin, elle a collaboré en 2009 à l'exposition «La patrimoine funéraire. Un héritage pour les vivants» présentée au musée du Château Dufresne à Montréal.

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