Selon la Société québécoise pour la défense des animaux (SQDA), près de 500 000 animaux se font abandonner chaque année au Québec, soit le taux le plus élevé en Amérique du Nord! À l'approche du 1er juillet, cette statistique peu glorieuse devrait sensibiliser les propriétaires d'animaux de compagnie s'apprêtant à déménager.
Des justifications douteuses...
Lors des déménagements, plusieurs justifient l'abandon de leurs animaux en affirmant que le futur propriétaire ne les accepte pas ou que leur nouveau conjoint souffre d'allergies. Souvent avec insouciance, les gens commettent cet acte déplorable de trois façons distinctes.
Mise à la rue
En laissant un animal à son sort, il est naïf de croire qu'il se débrouillera et qu'il trouvera facilement un nouveau propriétaire. Au contraire, les animaux abandonnés à l'extérieur sont exposés à la maladie, à la faim, au froid, au stress et aux blessures. D'ailleurs, ce geste cruel est passible d'amendes de plusieurs centaines de dollars.
Euthanasie
Les gens faisant euthanasier un animal en bonne santé commettent également un acte d'abandon répréhensible. Il est pour le moins désolant qu'une personne mette fin à la vie d'un animal uniquement parce qu'elle manque de temps pour en prendre soin ou pour d'autres raisons injustifiées.
Placement au refuge
Les animaux amenés dans les refuges surpeuplés survivent à l'étroit dans un environnement bruyant. Les plus chanceux se font adopter, tandis que les autres subissent un triste sort qu'il n'est pas nécessaire de préciser...
Si vous savez qu'il vous sera impossible de prendre soin de votre animal de compagnie après votre déménagement, faites preuve d'humanité et de prévoyance. Utilisez tous les moyens à votre disposition pour assurer à votre animal une nouvelle existence où ses besoins seront respectés.
Enfin, prenez le temps de bien mûrir votre décision avant d'adopter un animal de compagnie, car rappelez-vous qu'il s'agit d'un engagement à vie!