Le député de Côte-du-Sud, Norbert Morin, a changé d’idée au sujet des nouvelles règles de sécurité imposées aux élus de l’Assemblée nationale.
Il y a quelques semaines, M. Morin affirmait ne pas vouloir de caméra de surveillance dans son bureau de comté.
Il tenait à garder sa porte ouverte sans contrainte. Or selon un article publié dans le Journal de Québec, le 26 mars, son parti l’a ramené à l’ordre sur cette question après une rencontre avec son collègue et Whip en chef du gouvernement, Stéphane Billet.
Ce dernier est parvenu à lui faire changer d’opinion. «Il m’a convaincu que c’était souhaitable pour la protection de mes employés» a-t-il indiqué. Le député a donc accepté l’installation d’une caméra de surveillance et d’un «bouton-panique» dans ses locaux, rapporte le quotidien.
L’attentat de Londres l’aurait aussi fait réfléchir.