De toute évidence, la directive visant l’installation d’un important système de surveillance dans les bureaux de circonscription pour accroître la sécurité des élus n’a pas rallié l’assentiment de tous les députés. Ces mesures de sécurité consistent en l’installation de caméras, d’un interphone et de systèmes d’alarme.
Pour un, le représentant de Côte-du-Sud, Norbert Morin, est très clair. Il ne veut pas de caméra et autres équipements de surveillance dans ses locaux, nous a-t-il confié la semaine dernière. «J’ai pas besoin de tout ce remue-ménage. Je veux que ma porte reste ouverte à mes citoyens» lance M. Morin.
Cela dit, il est d’accord pour renforcer les mesures de sécurité déjà en place, mais il n’est pas question d’en ajouter. «Nous n’avons pas besoin de cela dans nos milieux» insiste M. Morin, content de ce que le gouvernement permette aux députés de dire oui ou non à cette surveillance accrue.
À l’exception de la visite d’une délégation d’étudiants qui ont envahi son bureau lors du printemps érable, et d’un vol perpétré sans trop de conséquences peu de temps avant des élections, aucun incident n’est venu perturber le cours normal des choses à son bureau de circonscription sur l’avenue de la Gare à Montmagny, de conclure le député de Côte-du-Sud.