Normand Caron
Après avoir oeuvré pendant 35 ans au Centre d'insémination artificielle du Québec (CIAQ), dont dix à titre de gérant de la section Côte-du-Sud/Lotbinière, M. Normand Caron, de Saint-Jean-Port-Joli, envisageait de prendre sa retraite le 31 décembre dernier.
Mais voilà que la Ferme-école Lapokita, à la fin de 2014, lançe un concours pour dénicher un directeur général à mi-temps...
M. Caron applique sur le poste et décroche l'emploi. Le 5 janvier 2015, au lieu de jouir de sa retraite, il se retrouve donc à la tête de la ferme-école: «C'est pour me donner le temps de me désintoxiquer du monde du travail» lance-t-il en riant.
Même s'il consacre plus d'heures à son travail que ne l'exige un poste à mi-temps, M. Caron de s'en formalise pas puisqu'il adore le monde de l'enseignement: «La mission de la ferme-école consiste à assurer un portrait réel de l'agriculture afin d'appuyer l'enseignement qui se donne à l'ITA.
La ferme doit être un lieu d'enseignement et d'apprentissage exceptionnel pour les étudiants de l'ITA» précise-t-il.
Située juste en face de l'ITA, au sud de la 230, la ferme-école regroupe une dizaine de bâtiments qui abrite entre autres un troupeau laitier conventionnel (35 vaches et 30 taures et génisses), un troupeau laitier biologique (50 têtes de race Jersey et Canadienne), un cheptel de 70 chevaux de différentes races qui répondent aux besoins du programme de Techniques équines, un poulailler, un troupeau ovin et quelques bovins de boucherie, sans oublier quelque 150 hectares de terres agricoles destinées à diverses cultures. Bref, un étudiant peut y découvre toutes les facettes d'une entreprise agricole.
Comme son père Alexis l'a fait dans les années 1940 en suivant le «Cours moyen en agriculture», M. Caron a aussi étudié à La Pocatière, plus précisément à l'ITA où il a décroché un diplôme en Techniques de production animale en 1978.
Tout en menant sa carrière au CIAQ, M. Caron s'est intéressé à la politique municipale à Saint-Jean-Port-Joli où il a occupé des postes de conseiller et maire.
Mais voilà que la Ferme-école Lapokita, à la fin de 2014, lançe un concours pour dénicher un directeur général à mi-temps...
M. Caron applique sur le poste et décroche l'emploi. Le 5 janvier 2015, au lieu de jouir de sa retraite, il se retrouve donc à la tête de la ferme-école: «C'est pour me donner le temps de me désintoxiquer du monde du travail» lance-t-il en riant.
Même s'il consacre plus d'heures à son travail que ne l'exige un poste à mi-temps, M. Caron de s'en formalise pas puisqu'il adore le monde de l'enseignement: «La mission de la ferme-école consiste à assurer un portrait réel de l'agriculture afin d'appuyer l'enseignement qui se donne à l'ITA.
La ferme doit être un lieu d'enseignement et d'apprentissage exceptionnel pour les étudiants de l'ITA» précise-t-il.
Située juste en face de l'ITA, au sud de la 230, la ferme-école regroupe une dizaine de bâtiments qui abrite entre autres un troupeau laitier conventionnel (35 vaches et 30 taures et génisses), un troupeau laitier biologique (50 têtes de race Jersey et Canadienne), un cheptel de 70 chevaux de différentes races qui répondent aux besoins du programme de Techniques équines, un poulailler, un troupeau ovin et quelques bovins de boucherie, sans oublier quelque 150 hectares de terres agricoles destinées à diverses cultures. Bref, un étudiant peut y découvre toutes les facettes d'une entreprise agricole.
Comme son père Alexis l'a fait dans les années 1940 en suivant le «Cours moyen en agriculture», M. Caron a aussi étudié à La Pocatière, plus précisément à l'ITA où il a décroché un diplôme en Techniques de production animale en 1978.
Tout en menant sa carrière au CIAQ, M. Caron s'est intéressé à la politique municipale à Saint-Jean-Port-Joli où il a occupé des postes de conseiller et maire.
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