La candidate libérale dans Montmagny-L'Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, Marie-Josée Normand, nous avait conviés à un point de presse vendredi dernier pour nous présenter les nouvelles pancartes électorales technologiques du Parti libéral du Canada.
Lorsqu'on la regarde, la grande pancarte qui montre le visage de Justin Trudeau ressemble à n'importe quel autre affichage électoral conventionnel. Cependant, lorsqu'on scanne la pancarte à l'aide de notre téléphone intelligent, une vidéo de Justin Trudeau nous présentant un message sur la campagne nous est présentée. Il faut, bien sûr, préalablement avoir téléchargé l'application Layar. Celle-ci, totalement gratuite, se décrit comme l'application de réalité augmentée numéro un au monde. Elle utilise une technique d'imagerie numérique, issue de la réalité virtuelle, permettant, grâce à un dispositif d'affichage transparent, de superposer à une image réelle des informations provenant d'une source numérique. Nous retrouverons deux de ces pancartes à Montmagny, trois à Rivière-du-Loup et deux à L'Islet.
Marie-Josée Normand accompagnée de jeunes étudiants
La beauté de la chose est que le message peut être mis à jour à n'importe quel moment, donc si les enjeux de la campagne changent, le message sur les pancartes électorales n'est pas désuet. Le côté négatif est qu'à part nous présenter cette vidéo, nous n'avons accès à aucune autre option, telle que visionner la plateforme du parti ou avoir de l'information sur les candidats.
Outre la présentation de ces nouvelles affiches modernes, madame Normand a aussi spécifié que son parti veut inclure les jeunes dans la discussion électorale. Aux dernières élections fédérales de 2011, seulement 39 % des jeunes inscrits sur la liste électorale avaient exercé leur droit de vote. Elle croit qu'il faut les intéresser à un jeune âge afin que ceux-ci puissent en discuter avec leurs amis et avec leurs parents.
Avant ce point de presse, madame Normand, ainsi que le candidat du Bloc Québécois, Louis Gagnon, s'étaient adressés à un imposant groupe de jeunes de l'école secondaire Louis-Jacques-Casault. Ces derniers ont eu la chance de poser plusieurs questions aux candidats sur le métier de politicien et sur celui de député.
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